Editorial du Dr Patrick Bellet: Solution de Continuité ou jeu.
L'hypnose est-elle une "solution de continuité" ? Drôle de terme qui signifie rupture et même suspensionet que les chirurgiens reconnaissent bien dans une fracture. Cette locution ancienne vient de dissolution et là son sens devient plus évident. L'hypnose serait-elle une dissolution des limites, une effraction des habitudes ?
“Le temps : un outil thérapeutique“ par Milton H. Erickson.
Cet horloger hors du commun s’est beaucoup consacré à l’étude du temps comme un des éléments essentiels du vécu humain par l’intermédiaire technique de la « distorsion du temps ».
Erickson s'est beaucoup consacré à l'étude du temps comme un des éléments essentiels du vécu humain par l'intermédiaire de la "distorsion du temps". En voici 2 exemples.
Comme en psychothérapie la situation clinique n’est pas un lit de Procuste5, l’utilisation des résultats et des concepts expérimentaux dépend nécessairement des besoins et désirs du patient et des circonstances qui les accompagnent. Il ne peut s’agir de servir l’intérêt particulier du thérapeute. Toute utilisation doit donc attendre les occasions offertes par le patient et ne doit en aucun cas être une procédure planifiée, mise au point hors du contexte des besoins que le patient manifeste en thérapie.
Etude de deux cas cliniques. “Le sourire de la Joconde“ par Joëlle Mignot.
Magnétique, énigmatique, hypnotique, le sourire de Mona Lisa fascine depuis plus de cinq siècles. Un parcours de découverte de la Joconde pour laisser s’épanouir notre créativité et l’utiliser avec nos patients.
C'est en observant ce même sourire sur le visage de mes patientes venues à moi pour travailler leur sexualité et leur féminité et pendant les séances d'hypnose adaptées spécifiquement à leur demande, que m'est venue l'idée de vous proposer ce parcours de découverte de la Joconde. Car c'est cela la magie et la beauté de la relation thérapeutique, nous permettre de laisser s'épanouir notre curiosité et notre créativité, en un mot nous enrichir.
“Mais que fait l’observateur caché ? De l’hypnose !“ par Dr Daniel Quin.
La dissociation vécue dans un bloc opératoire lors d’une intervention chirurgicale. L'article reprend le récit d'un médecin, hypnotiste de formation, qui relate son expérience de la dissociationvécue dans un bloc opératoire où l'a amené une intervention chirurgicale bénigne. cet exposé nous révèle les détails et les pièges d'une transe hypnotique comme ils ont été perçus "intérieurement" et relatés a postériori par "l'observateur caché" du sujet devenu objet l'espace d'un instant, celui de la narration.
“Voyage entre hypnose et pensée juive“ par Dr Philippe Aïm.
Ce moment où les patients passent du côté du changement.
La parole comme passeport.
Un des mots clés de l'intitulé du Forum de Nantes était le voyage. Je l'ai gardé dans le titre de cet article, car c'est un voyage entre un thème et un autre qui n'avaient peut-être rien au départ pour se rencontrer.
Fascinant voyage. Je pense au voyageur qui prend son bateau vers l'espoir d'une nouvelle terre, et doit passer par cette zone de pleine mer, détaché de son origine et de son but, ce moment d'ivresse, de doute entre l'ancien et le nouveau monde, hors du temps et de l'espace, où le bleu est dans toutes les directions, où il croit se perdre devant la multitude des chemins qui s'ouvrent à lui.
“Apprentissage hypnotique. Du contrôle à l’assimilation“ par Patrick Condamin.
Deux cas cliniques qui illustrent, d’une part, l’utilisation classique de l’état hypnotique, et de l’autre, l’emploi de l’évidence paradoxale.
«SOIS SAGE, Ô MA DOULEUR, ET TIENS-TOI PLUS TRANQUILLE»
Sonia est une jeune femme de 27 ans venue me voir pour la première fois pour un problème de « confiance en soi ». Elle m’explique vouloir toujours chercher la perfection en toutes choses, ce qui se traduit par un caractère et une approche un peu rigides. Cette jeune femme a eu une éducation extrêmement stricte. Elle est ingénieur et méprise quelque peu ses collègues de travail. Elle est très sportive et pratique des sports exigeants comme l’alpinisme, avec comme conséquences de fréquentes blessures (problèmes de tendinite, de cheville, de vertèbres, entre autres). De plus, elle a un souvenir vague d’un abus à l’âge de 14 ans, dont le traumatisme principal est finalement qu’elle s’est « laissé faire ! ». Je n’aime pas travailler sur des souvenirs vagues et je décide de laisser cette piste de côté car elle ressemble davantage à une justification qu’à un traumatisme grave, et je préfère travailler sur le futur en utilisant les ressources de ma cliente.
Première « expérience » avec Sonia.
Ingénieur rime facilement avec objectifs J’explique à Sonia que je ne travaille pas formellement sur un abus si ce dernier n’est pas inscrit dans la mémoire et nous définissons ses objectifs, ce qu’elle fait avec une logique d’ingénieur compétent :
1. Trouver le moyen de se détendre et de dormir mieux.
2. S’autoriser enfin à connaître des garçons.
3. Avoir pour la première fois des relations sexuelles.
Bien entendu, ce travail inclut un travail sur son histoire mais, comme le dit Erickson, on peut changer essentiellement son futur…
Ce premier travail ne sera pas développé ici, cependant au bout de six mois environ, sans doute Sonia était prête quand elle a décidé de me rencontrer, elle dort mieux, se rapproche d’un ancien ami et fait l’amour.
Néanmoins, elle me confie qu’elle éprouve des douleurs importantes. Dans la mesure où je n’ai pas terminé mes études dans ce domaine, je l’adresse à des confrères kinésithérapeutes et médecins spécialisés dans cette indication. La suite sur hypnose-ericksonienne.org
Patrick CONDAMIN
Hypno-philo : “La transe de Socrate“ par le Dr Thierry Servillat.
Le dernier livre de François Roustang exauce pleinement les voeux que j'avais exprimés à la fin du dernier Forum de Nantes: il constitue LE livre fondateur de l'hypnophilosophie !
Non seulement il montre comment Socrate, figure emblématique de la tradition philosophique occidentale, était un usager de la transe, mais aussi, ce qui est plus grave, de quelle manière l'hypnose semble faire partie intégrante de la construction d'une philosophie qui puisse être d'une quelconque utilité. Nous n'en demandions pas autant !
Les grands praticiens : “Mara Selvini-Palazzoli“ par Dr Julien Betbèze.
Mara Selvini-Palazzoli (1916 - 1999) est à l'origine du développement de la thérapie familiale. Elle est née dans une famille milanaise aisée. Quelques années après la Seconde Guerre mondiale, son père transforme la ville de Milan, dans laquelle personne n'était habitué à manger du poisson d'Italie...
Dr Julien Betbèze
Quiproquo, malentendu et incommunicabilité : “Faut arrêter !“ par Dr Stefano Colombo.
Nous ne pouvons rêver mieux. Faut arrêter de nous plaindre de nos patients. Que voulons-nous de plus ?
Références : Pierre Janet et la médecine psychologique.
Nous avons choisi pour la rubrique "Références" un extrait de l'ouvrage "la médecine psychologique" de Pierre Janet publié en 1923, où il donna cette année-là au Collège de France un cours sur "L'évolution de la mémoire et de la notion du temps". Pierre Janet sera le sujet d'une prochaine rubrique "Grands Praticiens" qui rappellera à quel point son triple travail de philosophe, psychologue et de médecin a influencé la psychothérapie.
Pierre Janet
L’évolution de la psychothérapie
Pendant longtemps la psychothérapie a été pratiquée d’une façon que l’on peut appeler inconsciente ou du moins irraisonnée. Elle jouait un grand rôle dans les traitements miraculeux dans les influences des religions ou des morales mais les effets que l’on constatait n’étaient pas rattachés à leur véritable cause.
Au siècle dernier la psychothérapie semble avoir pris conscience d’elle-même. La renaissance de l’hypnotisme avait provoqué un grand enthousiasme : « L’esprit n’est pas quantité négligeable, avait dit M. Berheim, il existe une psycho-biologie, il existe aussi une psycho-thérapeutique, c’est un grand que l’esprit humain et le médecin guérisseur doit utiliser ce levier ». Beaucoup de médecins, comme le Dr A.T. Myers en 1893, ajoutaient : « Nascitur ars nova medendi ;il faut agir, non par l’estomac ou par le sang, mais par la pensée. Il faut pénétrer plus profondément dans le malade en appelant à la rescousse toutes ses forces les plus secrètes ».
Sans doute l’hypnotisme et la suggestion après la lutte contre l’école de Charcot, avaient traversé une période de décadence ; mais la thérapeutique morale n'avait pas disparu, elle avait seulement changé un peu son nom, elle s'était présentée sous la forme de traitements par le raisonnement et la persuasion. La moralisation médicale de M. Dubois (de Berne), le mouvement Emmanuel et le « new thought movement » en Amérique, les traitements par l'isolement et le repos, les procédés groupés sous le nom de psycho-analyse ne sont que des développements des mêmes croyances sous des noms différents.
Lire la suite sur www.hypnose-ericksonienne.org/Pierre-Janet
Cinéma : “Au cœur du conflit “ Par François René Chardon.
Exposition : Classifications / Calcifications. “Un royaume Oulipien ? “ par Christine Guilloux.
L'invitation était énigmatique et excitait la curiosité. Il suffit parfois de si peu de choses. le lieu, boulevard de la Bastille, le long du canal, face au port de l'Arsenal, la proximité...
Recettes et merveilles : “On mange quoi ce soir ?“ par Joëlle Mignot.
La cuisine serait-elle révélatrice ? Voyons cela d'un peu plus près...
Qu'elle soit grande ou microscopique, hightech ou de bric et de broc, elle concentre à elle seule, dit-on, l'âme de la maison. Qu'on s'y croise ou qu'on s'y installe, qu'on s'y frotte parce que toute petite ou qu'on s'y étale parce que démesurée, elle met en scène les corps en mouvements, stimulants les sens...
Joëlle Mignot
Humeur : “Les pavés de l’enfer“ par Irène Bouaziz.
L'autre jour, j'ai fait une curieuse expérience.
J'animais une formation de perfectionnement à l'hypnose et j'ai fait faire aux participants un exercice dans lequel j'étais le sujet d'une séance collective
L'hypnose est-elle une "solution de continuité" ? Drôle de terme qui signifie rupture et même suspensionet que les chirurgiens reconnaissent bien dans une fracture. Cette locution ancienne vient de dissolution et là son sens devient plus évident. L'hypnose serait-elle une dissolution des limites, une effraction des habitudes ?
“Le temps : un outil thérapeutique“ par Milton H. Erickson.
Cet horloger hors du commun s’est beaucoup consacré à l’étude du temps comme un des éléments essentiels du vécu humain par l’intermédiaire technique de la « distorsion du temps ».
Erickson s'est beaucoup consacré à l'étude du temps comme un des éléments essentiels du vécu humain par l'intermédiaire de la "distorsion du temps". En voici 2 exemples.
Comme en psychothérapie la situation clinique n’est pas un lit de Procuste5, l’utilisation des résultats et des concepts expérimentaux dépend nécessairement des besoins et désirs du patient et des circonstances qui les accompagnent. Il ne peut s’agir de servir l’intérêt particulier du thérapeute. Toute utilisation doit donc attendre les occasions offertes par le patient et ne doit en aucun cas être une procédure planifiée, mise au point hors du contexte des besoins que le patient manifeste en thérapie.
Etude de deux cas cliniques. “Le sourire de la Joconde“ par Joëlle Mignot.
Magnétique, énigmatique, hypnotique, le sourire de Mona Lisa fascine depuis plus de cinq siècles. Un parcours de découverte de la Joconde pour laisser s’épanouir notre créativité et l’utiliser avec nos patients.
C'est en observant ce même sourire sur le visage de mes patientes venues à moi pour travailler leur sexualité et leur féminité et pendant les séances d'hypnose adaptées spécifiquement à leur demande, que m'est venue l'idée de vous proposer ce parcours de découverte de la Joconde. Car c'est cela la magie et la beauté de la relation thérapeutique, nous permettre de laisser s'épanouir notre curiosité et notre créativité, en un mot nous enrichir.
“Mais que fait l’observateur caché ? De l’hypnose !“ par Dr Daniel Quin.
La dissociation vécue dans un bloc opératoire lors d’une intervention chirurgicale. L'article reprend le récit d'un médecin, hypnotiste de formation, qui relate son expérience de la dissociationvécue dans un bloc opératoire où l'a amené une intervention chirurgicale bénigne. cet exposé nous révèle les détails et les pièges d'une transe hypnotique comme ils ont été perçus "intérieurement" et relatés a postériori par "l'observateur caché" du sujet devenu objet l'espace d'un instant, celui de la narration.
“Voyage entre hypnose et pensée juive“ par Dr Philippe Aïm.
Ce moment où les patients passent du côté du changement.
La parole comme passeport.
Un des mots clés de l'intitulé du Forum de Nantes était le voyage. Je l'ai gardé dans le titre de cet article, car c'est un voyage entre un thème et un autre qui n'avaient peut-être rien au départ pour se rencontrer.
Fascinant voyage. Je pense au voyageur qui prend son bateau vers l'espoir d'une nouvelle terre, et doit passer par cette zone de pleine mer, détaché de son origine et de son but, ce moment d'ivresse, de doute entre l'ancien et le nouveau monde, hors du temps et de l'espace, où le bleu est dans toutes les directions, où il croit se perdre devant la multitude des chemins qui s'ouvrent à lui.
“Apprentissage hypnotique. Du contrôle à l’assimilation“ par Patrick Condamin.
Deux cas cliniques qui illustrent, d’une part, l’utilisation classique de l’état hypnotique, et de l’autre, l’emploi de l’évidence paradoxale.
«SOIS SAGE, Ô MA DOULEUR, ET TIENS-TOI PLUS TRANQUILLE»
Sonia est une jeune femme de 27 ans venue me voir pour la première fois pour un problème de « confiance en soi ». Elle m’explique vouloir toujours chercher la perfection en toutes choses, ce qui se traduit par un caractère et une approche un peu rigides. Cette jeune femme a eu une éducation extrêmement stricte. Elle est ingénieur et méprise quelque peu ses collègues de travail. Elle est très sportive et pratique des sports exigeants comme l’alpinisme, avec comme conséquences de fréquentes blessures (problèmes de tendinite, de cheville, de vertèbres, entre autres). De plus, elle a un souvenir vague d’un abus à l’âge de 14 ans, dont le traumatisme principal est finalement qu’elle s’est « laissé faire ! ». Je n’aime pas travailler sur des souvenirs vagues et je décide de laisser cette piste de côté car elle ressemble davantage à une justification qu’à un traumatisme grave, et je préfère travailler sur le futur en utilisant les ressources de ma cliente.
Première « expérience » avec Sonia.
Ingénieur rime facilement avec objectifs J’explique à Sonia que je ne travaille pas formellement sur un abus si ce dernier n’est pas inscrit dans la mémoire et nous définissons ses objectifs, ce qu’elle fait avec une logique d’ingénieur compétent :
1. Trouver le moyen de se détendre et de dormir mieux.
2. S’autoriser enfin à connaître des garçons.
3. Avoir pour la première fois des relations sexuelles.
Bien entendu, ce travail inclut un travail sur son histoire mais, comme le dit Erickson, on peut changer essentiellement son futur…
Ce premier travail ne sera pas développé ici, cependant au bout de six mois environ, sans doute Sonia était prête quand elle a décidé de me rencontrer, elle dort mieux, se rapproche d’un ancien ami et fait l’amour.
Néanmoins, elle me confie qu’elle éprouve des douleurs importantes. Dans la mesure où je n’ai pas terminé mes études dans ce domaine, je l’adresse à des confrères kinésithérapeutes et médecins spécialisés dans cette indication. La suite sur hypnose-ericksonienne.org
Patrick CONDAMIN
Hypno-philo : “La transe de Socrate“ par le Dr Thierry Servillat.
Le dernier livre de François Roustang exauce pleinement les voeux que j'avais exprimés à la fin du dernier Forum de Nantes: il constitue LE livre fondateur de l'hypnophilosophie !
Non seulement il montre comment Socrate, figure emblématique de la tradition philosophique occidentale, était un usager de la transe, mais aussi, ce qui est plus grave, de quelle manière l'hypnose semble faire partie intégrante de la construction d'une philosophie qui puisse être d'une quelconque utilité. Nous n'en demandions pas autant !
Les grands praticiens : “Mara Selvini-Palazzoli“ par Dr Julien Betbèze.
Mara Selvini-Palazzoli (1916 - 1999) est à l'origine du développement de la thérapie familiale. Elle est née dans une famille milanaise aisée. Quelques années après la Seconde Guerre mondiale, son père transforme la ville de Milan, dans laquelle personne n'était habitué à manger du poisson d'Italie...
Dr Julien Betbèze
Quiproquo, malentendu et incommunicabilité : “Faut arrêter !“ par Dr Stefano Colombo.
Nous ne pouvons rêver mieux. Faut arrêter de nous plaindre de nos patients. Que voulons-nous de plus ?
Références : Pierre Janet et la médecine psychologique.
Nous avons choisi pour la rubrique "Références" un extrait de l'ouvrage "la médecine psychologique" de Pierre Janet publié en 1923, où il donna cette année-là au Collège de France un cours sur "L'évolution de la mémoire et de la notion du temps". Pierre Janet sera le sujet d'une prochaine rubrique "Grands Praticiens" qui rappellera à quel point son triple travail de philosophe, psychologue et de médecin a influencé la psychothérapie.
Pierre Janet
L’évolution de la psychothérapie
Pendant longtemps la psychothérapie a été pratiquée d’une façon que l’on peut appeler inconsciente ou du moins irraisonnée. Elle jouait un grand rôle dans les traitements miraculeux dans les influences des religions ou des morales mais les effets que l’on constatait n’étaient pas rattachés à leur véritable cause.
Au siècle dernier la psychothérapie semble avoir pris conscience d’elle-même. La renaissance de l’hypnotisme avait provoqué un grand enthousiasme : « L’esprit n’est pas quantité négligeable, avait dit M. Berheim, il existe une psycho-biologie, il existe aussi une psycho-thérapeutique, c’est un grand que l’esprit humain et le médecin guérisseur doit utiliser ce levier ». Beaucoup de médecins, comme le Dr A.T. Myers en 1893, ajoutaient : « Nascitur ars nova medendi ;il faut agir, non par l’estomac ou par le sang, mais par la pensée. Il faut pénétrer plus profondément dans le malade en appelant à la rescousse toutes ses forces les plus secrètes ».
Sans doute l’hypnotisme et la suggestion après la lutte contre l’école de Charcot, avaient traversé une période de décadence ; mais la thérapeutique morale n'avait pas disparu, elle avait seulement changé un peu son nom, elle s'était présentée sous la forme de traitements par le raisonnement et la persuasion. La moralisation médicale de M. Dubois (de Berne), le mouvement Emmanuel et le « new thought movement » en Amérique, les traitements par l'isolement et le repos, les procédés groupés sous le nom de psycho-analyse ne sont que des développements des mêmes croyances sous des noms différents.
Lire la suite sur www.hypnose-ericksonienne.org/Pierre-Janet
Cinéma : “Au cœur du conflit “ Par François René Chardon.
Exposition : Classifications / Calcifications. “Un royaume Oulipien ? “ par Christine Guilloux.
L'invitation était énigmatique et excitait la curiosité. Il suffit parfois de si peu de choses. le lieu, boulevard de la Bastille, le long du canal, face au port de l'Arsenal, la proximité...
Recettes et merveilles : “On mange quoi ce soir ?“ par Joëlle Mignot.
La cuisine serait-elle révélatrice ? Voyons cela d'un peu plus près...
Qu'elle soit grande ou microscopique, hightech ou de bric et de broc, elle concentre à elle seule, dit-on, l'âme de la maison. Qu'on s'y croise ou qu'on s'y installe, qu'on s'y frotte parce que toute petite ou qu'on s'y étale parce que démesurée, elle met en scène les corps en mouvements, stimulants les sens...
Joëlle Mignot
Humeur : “Les pavés de l’enfer“ par Irène Bouaziz.
L'autre jour, j'ai fait une curieuse expérience.
J'animais une formation de perfectionnement à l'hypnose et j'ai fait faire aux participants un exercice dans lequel j'étais le sujet d'une séance collective