« Oh non, pas lui ! » Voici la réaction immédiate et particulièrement émue d’une jeune collègue qui a pu bénéficier de l’enseignement d’Alain Vallée à l’ARePTA et à qui je venais de lui annoncer sa disparition. Cette vive réaction en dit long et résonne tellement avec la juste formulation de Lamartine : « Un seul être vous manque et tout est dépeuplé ! »
Ma première pensée bien ancrée dans le coeur s’adresse à son épouse Catherine et à ses fils Julien et Antoine.
Comme tout un chacun, nous voyons notre entourage (proches ou relations) disparaître petit à petit, fauchés par le temps, et ce qui lui est relié : vieillesse, maladies, accidents. Les ornières du sentier sur lequel chacun avance se comblent de souvenirs au fur et à mesure qu’il aborde des crêtes désertifiées et nos émotions seules peuvent encore nous tenir lieu de compagnes dans la solitude qui s’installe et nous glace. Alors, fatalement, se pose un jour la question de l’à quoi bon ! Les étais de la simple logique ne suffisant plus à nous tenir debout, il faut y ajouter non du sens, mais des sensations, en comblant les vides avec quelques prothèses (ou, au choix, un crayon à papier) pour continuer à croquer modestement la vie. Combattre l’absence et le vide par la chimie et la méditation, bâtir des ponts sur le vide, se construire sans illusions un présent Potemkine... et transformer sa vie en mutant son existence de l’actif bouillonnant au passif apaisé. Sans illusion(s). Voilà tout ce qui nous est accordé !
Aujourd’hui, nous nous réunissons nos plumes pour rendre un vibrant hommage à un grand psychiatre, un homme d’une grande humanité et un pionnier dans le domaine des thérapies brèves.
Alain, ton départ laisse un vide immense dans nos coeurs et dans le domaine de la psychiatrie et la thérapie. Je sais ce que tu m’aurais répondu : « Laisse s’écouler la sensation de l’émotion. » Tu as consacré ta vie à aider les autres, à écouter leurs souffrances et à apporter un soulagement dans leurs vies tourmentées. Ton empathie inébranlable et ta compassion ont touché de nombreuses personnes, leur redonnant espoir et confiance en un avenir meilleur. Tes patients se souviendront toujours de tes paroles réconfortantes et de ta présence rassurante. En tant que pionnier dans le champ des thérapies brèves, tu as ouvert de nouvelles voies pour le traitement de la souffrance. Ton approche novatrice a permis à de nombreux patients de trouver des solutions rapides et efficaces à leurs problèmes. Ton travail a inspiré de nombreux autres professionnels de la santé mentale et continuera d’influencer les générations à venir. Au-delà de ton expertise professionnelle, tu as été également un être cher, un ami fidèle et un modèle de bienveillance. Ta générosité et ta gentillesse ont touché tous ceux qui ont eu la chance de te connaître. Ton sourire chaleureux et ton sens de l’humour ont illuminé nos vies.
Dans la tristesse et le regret de son départ prématuré, Nous rendons hommage à Alain, grand psychiatre éclairé, Spécialiste de l’hypnose et des thérapies brèves, Un humaniste et pédagogue qui a marqué les esprits sans trêve. Alain, tel un Victor Hugo de notre temps, A su éveiller les consciences en un instant, Par sa plume experte, il a tracé des chemins, Vers la guérison, l’épanouissement et le bien. Dans l’art de l’hypnose, il était un maître, Révélant les ressources cachées, libérant les êtres, Par ses mots choisis, il ouvrait les portes de l’inconscient, Pour apaiser les maux, panser les blessures, en un instant. Sa passion pour les thérapies brèves était sans égale, Il savait que le temps était précieux, vital, En quelques séances, il trouvait la clé, Pour que chacun puisse retrouver la sérénité. Mais Alain était bien plus qu’un expert, Un humaniste au coeur ouvert, au regard sincère, Il écoutait les histoires, les souffrances, les douleurs, Et offrait son soutien, sa compréhension, sa chaleur. Il éclairait les esprits, levait les voiles de l’ignorance, Pour que chacun puisse trouver sa propre renaissance. Hélas, la vie lui a arraché prématurément, Mais son héritage perdurera éternellement, Dans les coeurs de ceux qu’il a touchés, inspirés, Par sa bienveillance, son humanité, sa volonté. Son départ laisse un vide immense, un regret, Mais son oeuvre continuera de briller, Comme une étoile dans le ciel, pour l’éternité.
Mon cher Alain,
Mon regretté ami David Servan-Schreiber avait écrit juste avant de partir : « on peut se dire au revoir plusieurs fois ». Pour ma part, j’ai envie de te dire « bonjour à nouveau ». Comme tu as pris de l’altitude, beaucoup d’altitude, j’ai imaginé ton voyage céleste : saint Pierre t’accueille et te dit : « Alain, soyez le bienvenu, nous vous avons réservé une place entre Baruch Spinoza et Milton Erickson. Vous pourrez ainsi discuter pendant l’éternité ». J’ai alors deviné ta réponse : « merci infiniment, mais il nous faudra bien un jour de plus ! ».
La mort met fin à la vie, mais pas à la relation. La tradition juive insiste sur le fait que la présence au monde d’un disparu reste solidement accrochée à nos vies grâce aux mots. Ainsi en témoigne la magnifique prière des morts qu’est le Kaddish, qui dit : «Puisse son âme être tissée aux fils de nos vies.»
Ma première pensée bien ancrée dans le coeur s’adresse à son épouse Catherine et à ses fils Julien et Antoine.
Comme tout un chacun, nous voyons notre entourage (proches ou relations) disparaître petit à petit, fauchés par le temps, et ce qui lui est relié : vieillesse, maladies, accidents. Les ornières du sentier sur lequel chacun avance se comblent de souvenirs au fur et à mesure qu’il aborde des crêtes désertifiées et nos émotions seules peuvent encore nous tenir lieu de compagnes dans la solitude qui s’installe et nous glace. Alors, fatalement, se pose un jour la question de l’à quoi bon ! Les étais de la simple logique ne suffisant plus à nous tenir debout, il faut y ajouter non du sens, mais des sensations, en comblant les vides avec quelques prothèses (ou, au choix, un crayon à papier) pour continuer à croquer modestement la vie. Combattre l’absence et le vide par la chimie et la méditation, bâtir des ponts sur le vide, se construire sans illusions un présent Potemkine... et transformer sa vie en mutant son existence de l’actif bouillonnant au passif apaisé. Sans illusion(s). Voilà tout ce qui nous est accordé !
Aujourd’hui, nous nous réunissons nos plumes pour rendre un vibrant hommage à un grand psychiatre, un homme d’une grande humanité et un pionnier dans le domaine des thérapies brèves.
Alain, ton départ laisse un vide immense dans nos coeurs et dans le domaine de la psychiatrie et la thérapie. Je sais ce que tu m’aurais répondu : « Laisse s’écouler la sensation de l’émotion. » Tu as consacré ta vie à aider les autres, à écouter leurs souffrances et à apporter un soulagement dans leurs vies tourmentées. Ton empathie inébranlable et ta compassion ont touché de nombreuses personnes, leur redonnant espoir et confiance en un avenir meilleur. Tes patients se souviendront toujours de tes paroles réconfortantes et de ta présence rassurante. En tant que pionnier dans le champ des thérapies brèves, tu as ouvert de nouvelles voies pour le traitement de la souffrance. Ton approche novatrice a permis à de nombreux patients de trouver des solutions rapides et efficaces à leurs problèmes. Ton travail a inspiré de nombreux autres professionnels de la santé mentale et continuera d’influencer les générations à venir. Au-delà de ton expertise professionnelle, tu as été également un être cher, un ami fidèle et un modèle de bienveillance. Ta générosité et ta gentillesse ont touché tous ceux qui ont eu la chance de te connaître. Ton sourire chaleureux et ton sens de l’humour ont illuminé nos vies.
Dans la tristesse et le regret de son départ prématuré, Nous rendons hommage à Alain, grand psychiatre éclairé, Spécialiste de l’hypnose et des thérapies brèves, Un humaniste et pédagogue qui a marqué les esprits sans trêve. Alain, tel un Victor Hugo de notre temps, A su éveiller les consciences en un instant, Par sa plume experte, il a tracé des chemins, Vers la guérison, l’épanouissement et le bien. Dans l’art de l’hypnose, il était un maître, Révélant les ressources cachées, libérant les êtres, Par ses mots choisis, il ouvrait les portes de l’inconscient, Pour apaiser les maux, panser les blessures, en un instant. Sa passion pour les thérapies brèves était sans égale, Il savait que le temps était précieux, vital, En quelques séances, il trouvait la clé, Pour que chacun puisse retrouver la sérénité. Mais Alain était bien plus qu’un expert, Un humaniste au coeur ouvert, au regard sincère, Il écoutait les histoires, les souffrances, les douleurs, Et offrait son soutien, sa compréhension, sa chaleur. Il éclairait les esprits, levait les voiles de l’ignorance, Pour que chacun puisse trouver sa propre renaissance. Hélas, la vie lui a arraché prématurément, Mais son héritage perdurera éternellement, Dans les coeurs de ceux qu’il a touchés, inspirés, Par sa bienveillance, son humanité, sa volonté. Son départ laisse un vide immense, un regret, Mais son oeuvre continuera de briller, Comme une étoile dans le ciel, pour l’éternité.
Mon cher Alain,
Mon regretté ami David Servan-Schreiber avait écrit juste avant de partir : « on peut se dire au revoir plusieurs fois ». Pour ma part, j’ai envie de te dire « bonjour à nouveau ». Comme tu as pris de l’altitude, beaucoup d’altitude, j’ai imaginé ton voyage céleste : saint Pierre t’accueille et te dit : « Alain, soyez le bienvenu, nous vous avons réservé une place entre Baruch Spinoza et Milton Erickson. Vous pourrez ainsi discuter pendant l’éternité ». J’ai alors deviné ta réponse : « merci infiniment, mais il nous faudra bien un jour de plus ! ».
La mort met fin à la vie, mais pas à la relation. La tradition juive insiste sur le fait que la présence au monde d’un disparu reste solidement accrochée à nos vies grâce aux mots. Ainsi en témoigne la magnifique prière des morts qu’est le Kaddish, qui dit : «Puisse son âme être tissée aux fils de nos vies.»