Cette affection fréquente, connue depuis 1864, a depuis lors pris différents noms : causalgie (1854), atrophie osseuse aiguë (1900), atrophie de Sudeck, ostéotrophie, ostéoporose post-traumatique (1933), causalgie mineure (1940), syndrome épaule-main (1947), dystrophie sympathique réflexe (1947), douleur entretenue par le sympathique (1987) …
Cette multiplicité d’appellation évoque les difficultés de compréhension de cette pathologie, des mécanismes mis en jeu et de son traitement. Depuis 1994, une réunion d’experts de l’Association Internationale pour l'Etude de la Douleur, a proposé une nouvelle taxonomie qui fait aujourd’hui référence. Ce groupe d’experts a différencié 2 types de tableaux cliniques sous le vocable de Syndrome Douloureux Régional Complexe Type I (anciennement algodystrophie), et Syndrome Douloureux Régional Complexe Type II (anciennement causalgie).
Le terme actuel de Syndrome Douloureux Régional Complexe désigne une symptomatologie régionale souvent limitée à une articulation mais qui peut diffuser aux articulations voisines. La qualification de complexe en dit long sur les mécanismes physiopathologiques qui sous-tendent cette définition, mais aussi a toutes les interactions émotionnelles et cognitivo- comportementales. La localisation essentiellement régionale de cette affection (une main, un pied, le genou, le membre supérieur ou inférieur…) ne préjuge pas de l’ensemble des modifications observées dans la totalité du système nerveux central. Une modification du schéma corporel est mise en évidence par les explorations modernes telles que l’I.R.M. fonctionnelle. La guérison de ce syndrome entraîne la normalisation des modifications cérébrales observées.
Dans le Type I la lésion n’intéresse que le tissu osseux, musculaire, conjonctif ou ligamentaire alors que dans le Type II on retrouve une lésion neurologique sensitive qui en fait la gravité car celle-ci est définitive et peut entraîner des séquelles. Le SDRC survient généralement après un événement traumatique initial parfois minime (entorse, fracture, acte chirurgical, etc..) avec des conséquences souvent disproportionnées par rapport à la gravité du traumatisme. Parfois mais rarement, on ne retrouve pas d’étiologie traumatique mais des causes purement médicales (AVC, infarctus du myocarde, certains traitements tels que la cyclosporine, les barbituriques etc. .. ont été incriminés). Sur le plan clinique, va se développer une douleur continue, souvent nocturne, s’accompagnant d’un oedème régional avec modification de la vascularisation cutanée, et de la coloration cutanée, d’une hypersudation dans la zone douloureuse ; ce qui a pour conséquence une impotence fonctionnelle. Toutes les articulations peuvent être touchées, cependant la main, le pied et le genou sont le plus souvent en cause. Une extension aux articulations voisines en cas d’évolution est fréquente (par ex syndrome épaule-main, extension au genou et à la hanche lors d’une lésion du pied).
Ce SDRC survient généralement entre 30 et 70 ans, préférentiellement chez les femmes. Cependant les enfants et les personnes plus âgées peuvent être affectés également. Cette nouvelle taxonomie, utile pour le diagnostic et les traitements antalgiques conventionnels, a peu d’intérêt pour une prise en charge par l’hypnose et les thérapies brèves. En effet, l’hypnose ne s’adresse pas aux mécanismes physiopathologiques, mais aux représentations de la maladie et au sens qui leur sera donné.
ÉVOLUTION
L’évolution des SDRC se fait classiquement en 3 phases. Une phase dite chaude : la douleur apparaît 3 à 4 semaines après le traumatisme initial (le patient la différencie très nettement de la douleur initiale), le membre devient douloureux, chaud, oedématié, moite avec des sensations de brûlure, d’allodynie faisant, souvent, craindre au niveau du membre inférieur à une phlébite. Un stade dystrophique du 3ème mois au 6ème mois (cas de Mme X) : la douleur s’étend à tout le membre et s’accompagne d’une limitation des mouvements avec une raideur articulaire. Une ostéoporose et une atrophie musculaire sont habituellement retrouvées. Les patients consultent généralement à ce stade. Un stade atrophique (phase froide : cas de Mr Y) apparaissant après six mois surtout si l’affection est restée sans traitement. La douleur reste présente mais peut s’atténuer ; cependant l’impotence fonctionnelle peut devenir majeure et le symptôme le plus gênant (raideur articulaire). La peau est froide, les muscles sous-jacents atrophiés. A ce stade, il faut craindre des lésions irréversibles séquellaires.
DIAGNOSTIC
Bien que le diagnostic médical soit cliniquement facile à poser, en particulier après un traumatisme, les algodystrophies sont souvent méconnues. En effet, la douleur est souvent mise sur le compte du traumatisme initial ou une faute médicale et retardant ainsi le traitement du SDRC. Ces patients sont souvent adressés par leur kinésithérapeute.
LE SYSTÈME NERVEUX SYMPATHIQUE
Depuis longtemps sa mise en jeu est suspectée. Notre système nerveux comporte deux entités parfaitement reliées. Un système conscient qui permet par nos 5 sens (vision, odorat, audition, goût, kinesthésie) de recevoir les informations de notre environnement extérieur et par la motricité de nous adapter. Un système nerveux dit autonome, indépendant de notre volonté et de notre conscience, se divise en système nerveux sympathique et parasympathique. Son équilibre, telle une balance assure l’homéostasie et donc l’équilibre du milieu intérieur. Le système nerveux sympathique est le système d’alerte. Il régit de nombreuses activités physiologiques liées aux efforts et les situations particulières telles que le stress, l’anxiété, la douleur. C’est lui qui accélère les battements cardiaques, provoque la sudation, permet les ajustements de la tension artérielle et la régulation des sécrétions hormonales glandulaires (systèmes neuroendocriniens), diminue l’activité digestive. Il est associé à l’activité de deux neurotransmetteurs : la noradrénaline et l’adrénaline. Son organisation est en lien avec les centres supérieurs du système nerveux central : réticulée, thalamus, système limbique, néocortex largement impliqués dans les phénomènes émotionnels et de mémorisation. Comme de nombreux mécanismes physiologiques il est en équilibre avec un autre système antagoniste : le système nerveux parasympathique. Celui-ci a un rôle de protection. Il ralentit le cœur, diminue la tension et la fréquence respiratoire. Il préserve l’énergie. Seule la fonction digestive et l’appétit sexuel sont favorisés. Il est associé à un neurotransmetteur : l’acétylcholine. Dans notre mode de vie occidental, nous utilisons beaucoup le système sympathique.
Un déséquilibre de ce système (par exemple lors d’un traumatisme, d’un état de stress, de douleur qui persiste) va mettre en jeu toute une chaîne de réactions organisant des mécanismes de défense et d’adaptation immédiats en lien direct avec la mémorisation de tous les apprentissages (expériences) et des réactions émotionnelles (le vécu). Si le système nerveux sympathique est indispensable pour l’équilibre intérieur, il devient moins sympathique lorsqu’il devient dysfonctionnel, c’est-à-dire lorsque son action persiste. Il peut engendrer des symptômes fonctionnels tels que de la douleur ou d’autres troubles (digestif, cutané, cardiaque, etc ) c’est-à- dire sans anomalie organique. On parlera alors de troubles psychosomatiques.
DR ETIENNE LAJOUS Anesthésiste réanimateur, fondateur de la consultation douleur de la clinique du parc Toulouse, formé en hypnose en 2000 sous l'égide de l'Institut Milton H. Erickson d'Avignon-Provence.
DR GÉRALDINE FRANZETTI Médecin généraliste, algologue, sexologue, formée en hypnose en 2001 sous l'égide de l'Institut Milton H. Erickson d'Avignon-Provence.
Cette multiplicité d’appellation évoque les difficultés de compréhension de cette pathologie, des mécanismes mis en jeu et de son traitement. Depuis 1994, une réunion d’experts de l’Association Internationale pour l'Etude de la Douleur, a proposé une nouvelle taxonomie qui fait aujourd’hui référence. Ce groupe d’experts a différencié 2 types de tableaux cliniques sous le vocable de Syndrome Douloureux Régional Complexe Type I (anciennement algodystrophie), et Syndrome Douloureux Régional Complexe Type II (anciennement causalgie).
Le terme actuel de Syndrome Douloureux Régional Complexe désigne une symptomatologie régionale souvent limitée à une articulation mais qui peut diffuser aux articulations voisines. La qualification de complexe en dit long sur les mécanismes physiopathologiques qui sous-tendent cette définition, mais aussi a toutes les interactions émotionnelles et cognitivo- comportementales. La localisation essentiellement régionale de cette affection (une main, un pied, le genou, le membre supérieur ou inférieur…) ne préjuge pas de l’ensemble des modifications observées dans la totalité du système nerveux central. Une modification du schéma corporel est mise en évidence par les explorations modernes telles que l’I.R.M. fonctionnelle. La guérison de ce syndrome entraîne la normalisation des modifications cérébrales observées.
Dans le Type I la lésion n’intéresse que le tissu osseux, musculaire, conjonctif ou ligamentaire alors que dans le Type II on retrouve une lésion neurologique sensitive qui en fait la gravité car celle-ci est définitive et peut entraîner des séquelles. Le SDRC survient généralement après un événement traumatique initial parfois minime (entorse, fracture, acte chirurgical, etc..) avec des conséquences souvent disproportionnées par rapport à la gravité du traumatisme. Parfois mais rarement, on ne retrouve pas d’étiologie traumatique mais des causes purement médicales (AVC, infarctus du myocarde, certains traitements tels que la cyclosporine, les barbituriques etc. .. ont été incriminés). Sur le plan clinique, va se développer une douleur continue, souvent nocturne, s’accompagnant d’un oedème régional avec modification de la vascularisation cutanée, et de la coloration cutanée, d’une hypersudation dans la zone douloureuse ; ce qui a pour conséquence une impotence fonctionnelle. Toutes les articulations peuvent être touchées, cependant la main, le pied et le genou sont le plus souvent en cause. Une extension aux articulations voisines en cas d’évolution est fréquente (par ex syndrome épaule-main, extension au genou et à la hanche lors d’une lésion du pied).
Ce SDRC survient généralement entre 30 et 70 ans, préférentiellement chez les femmes. Cependant les enfants et les personnes plus âgées peuvent être affectés également. Cette nouvelle taxonomie, utile pour le diagnostic et les traitements antalgiques conventionnels, a peu d’intérêt pour une prise en charge par l’hypnose et les thérapies brèves. En effet, l’hypnose ne s’adresse pas aux mécanismes physiopathologiques, mais aux représentations de la maladie et au sens qui leur sera donné.
ÉVOLUTION
L’évolution des SDRC se fait classiquement en 3 phases. Une phase dite chaude : la douleur apparaît 3 à 4 semaines après le traumatisme initial (le patient la différencie très nettement de la douleur initiale), le membre devient douloureux, chaud, oedématié, moite avec des sensations de brûlure, d’allodynie faisant, souvent, craindre au niveau du membre inférieur à une phlébite. Un stade dystrophique du 3ème mois au 6ème mois (cas de Mme X) : la douleur s’étend à tout le membre et s’accompagne d’une limitation des mouvements avec une raideur articulaire. Une ostéoporose et une atrophie musculaire sont habituellement retrouvées. Les patients consultent généralement à ce stade. Un stade atrophique (phase froide : cas de Mr Y) apparaissant après six mois surtout si l’affection est restée sans traitement. La douleur reste présente mais peut s’atténuer ; cependant l’impotence fonctionnelle peut devenir majeure et le symptôme le plus gênant (raideur articulaire). La peau est froide, les muscles sous-jacents atrophiés. A ce stade, il faut craindre des lésions irréversibles séquellaires.
DIAGNOSTIC
Bien que le diagnostic médical soit cliniquement facile à poser, en particulier après un traumatisme, les algodystrophies sont souvent méconnues. En effet, la douleur est souvent mise sur le compte du traumatisme initial ou une faute médicale et retardant ainsi le traitement du SDRC. Ces patients sont souvent adressés par leur kinésithérapeute.
LE SYSTÈME NERVEUX SYMPATHIQUE
Depuis longtemps sa mise en jeu est suspectée. Notre système nerveux comporte deux entités parfaitement reliées. Un système conscient qui permet par nos 5 sens (vision, odorat, audition, goût, kinesthésie) de recevoir les informations de notre environnement extérieur et par la motricité de nous adapter. Un système nerveux dit autonome, indépendant de notre volonté et de notre conscience, se divise en système nerveux sympathique et parasympathique. Son équilibre, telle une balance assure l’homéostasie et donc l’équilibre du milieu intérieur. Le système nerveux sympathique est le système d’alerte. Il régit de nombreuses activités physiologiques liées aux efforts et les situations particulières telles que le stress, l’anxiété, la douleur. C’est lui qui accélère les battements cardiaques, provoque la sudation, permet les ajustements de la tension artérielle et la régulation des sécrétions hormonales glandulaires (systèmes neuroendocriniens), diminue l’activité digestive. Il est associé à l’activité de deux neurotransmetteurs : la noradrénaline et l’adrénaline. Son organisation est en lien avec les centres supérieurs du système nerveux central : réticulée, thalamus, système limbique, néocortex largement impliqués dans les phénomènes émotionnels et de mémorisation. Comme de nombreux mécanismes physiologiques il est en équilibre avec un autre système antagoniste : le système nerveux parasympathique. Celui-ci a un rôle de protection. Il ralentit le cœur, diminue la tension et la fréquence respiratoire. Il préserve l’énergie. Seule la fonction digestive et l’appétit sexuel sont favorisés. Il est associé à un neurotransmetteur : l’acétylcholine. Dans notre mode de vie occidental, nous utilisons beaucoup le système sympathique.
Un déséquilibre de ce système (par exemple lors d’un traumatisme, d’un état de stress, de douleur qui persiste) va mettre en jeu toute une chaîne de réactions organisant des mécanismes de défense et d’adaptation immédiats en lien direct avec la mémorisation de tous les apprentissages (expériences) et des réactions émotionnelles (le vécu). Si le système nerveux sympathique est indispensable pour l’équilibre intérieur, il devient moins sympathique lorsqu’il devient dysfonctionnel, c’est-à-dire lorsque son action persiste. Il peut engendrer des symptômes fonctionnels tels que de la douleur ou d’autres troubles (digestif, cutané, cardiaque, etc ) c’est-à- dire sans anomalie organique. On parlera alors de troubles psychosomatiques.
DR ETIENNE LAJOUS Anesthésiste réanimateur, fondateur de la consultation douleur de la clinique du parc Toulouse, formé en hypnose en 2000 sous l'égide de l'Institut Milton H. Erickson d'Avignon-Provence.
DR GÉRALDINE FRANZETTI Médecin généraliste, algologue, sexologue, formée en hypnose en 2001 sous l'égide de l'Institut Milton H. Erickson d'Avignon-Provence.
Laurent GROSS
Hypnothérapeute, Thérapie EMDR, Thérapies Brèves, Psychothérapeute certifié ARS en 2013.
Formateur en Hypnose Médicale, Ericksonienne et EMDR au CHTIP Collège d'Hypnose et Thérapies Intégratives de Paris dont il est le Président Fondateur.
Chargé d'enseignement dans les hôpitaux de l'AP-HP. Conférencier au sein des congrès de la CFHTB, Confédération Francophone d'Hypnose et Thérapies Brèves.
Exerce dans le Cabinet d'Hypnose, Thérapies Brèves et EMDR de Paris 11.
Rédacteur en chef de la Revue Hypnose et Thérapies Brèves sur internet ...En savoir plus sur cet auteur
Hypnothérapeute, Thérapie EMDR, Thérapies Brèves, Psychothérapeute certifié ARS en 2013.
Formateur en Hypnose Médicale, Ericksonienne et EMDR au CHTIP Collège d'Hypnose et Thérapies Intégratives de Paris dont il est le Président Fondateur.
Chargé d'enseignement dans les hôpitaux de l'AP-HP. Conférencier au sein des congrès de la CFHTB, Confédération Francophone d'Hypnose et Thérapies Brèves.
Exerce dans le Cabinet d'Hypnose, Thérapies Brèves et EMDR de Paris 11.
Rédacteur en chef de la Revue Hypnose et Thérapies Brèves sur internet ...En savoir plus sur cet auteur
Approche intégrative du syndrome algoneurodystrophique post-traumatique. Laurent GROSS au Congrès Hypnose et Douleur St Malo 2016
Algoneurodystrophie...
Travailler avec un patient présentant un syndrome algoneurodystrophique post-traumatique est souvent perçu comme une gageure, même pour les praticiens expérimentés…
Mais ici plus qu’ailleurs, l’approche intégrative prend tout son sens.Ici plus qu’ailleurs encore, nous ne pouvons travailler qu’avec une approche intégrant le Corps dans l’Esprit et l’Esprit dans le Corps, ne pouvons que devenir des psycho-corpo-thérapeutes.
Lorsqu’un psychotraumatisme survient, on peut penser que le souvenir traumatique n’est pas intégré dans la mémoire autobiographique, ce qui pourrait expliquer les phénomènes de Flash Back. Le travail avec les Mouvements Oculaires (EMDR - IMO, HTSMA, MATHS etc…), en évoquant le trauma dans un contexte secure (comme en hypnose), serait une approche de choix. Les Mouvements Oculaires sont connus comme inductions et approfondissement de transe hypnotique depuis plus de deux siècles, et n’auraient jamais dû quitter le monde de l’hypnose !
Focalisation, dissociation, distorsion du temps, absorption, recadrage, sont des ingrédients tout à fait communs à l’hypnose et aux techniques des mouvements oculaires.
Lire la suite de la conférence du Congrès...
Algoneurodystrophie...
Travailler avec un patient présentant un syndrome algoneurodystrophique post-traumatique est souvent perçu comme une gageure, même pour les praticiens expérimentés…
Mais ici plus qu’ailleurs, l’approche intégrative prend tout son sens.Ici plus qu’ailleurs encore, nous ne pouvons travailler qu’avec une approche intégrant le Corps dans l’Esprit et l’Esprit dans le Corps, ne pouvons que devenir des psycho-corpo-thérapeutes.
Lorsqu’un psychotraumatisme survient, on peut penser que le souvenir traumatique n’est pas intégré dans la mémoire autobiographique, ce qui pourrait expliquer les phénomènes de Flash Back. Le travail avec les Mouvements Oculaires (EMDR - IMO, HTSMA, MATHS etc…), en évoquant le trauma dans un contexte secure (comme en hypnose), serait une approche de choix. Les Mouvements Oculaires sont connus comme inductions et approfondissement de transe hypnotique depuis plus de deux siècles, et n’auraient jamais dû quitter le monde de l’hypnose !
Focalisation, dissociation, distorsion du temps, absorption, recadrage, sont des ingrédients tout à fait communs à l’hypnose et aux techniques des mouvements oculaires.
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