Définitions.
La métaphore, du grecμεταφορα '(« metaphorá »= transport), est une figure de style fondée sur l’analogie. Un terme est substitué à un autre, issu d’un champ lexical différent, parce qu’il lui ressemble ou partage avec celui-ci une qualité essentielle. La métaphore n’est pas une comparaison. Les comparaisons affirment des similitudes : « Le jardin ressemble au paradis » ; tandis que la métaphore les laisse deviner, les sous-entend : « Je marchais dans ce paradis frais aux mille parfums ; elle était à l’hiver de sa vie ». La métaphore permet ainsi de traduire une pensée de manière plus riche et plus complexe que l’exprimerait un vocabulaire descriptif banal. La métaphore s’emploie dans le langage poétique de façon très fréquente, mais on peut aussi la trouver dans le langage de tous les jours : « la peau laiteuse », parfois de façon plus éteinte :« le chemin de fer, les bras d’un fauteuil, les cordes vocales ».
La métaphore simple
L’utilisation de métaphores dans le langage courant permet aussi de mieux expliquer des notions compliquées : « les nerfs sont des fils électriques, la transe spontanée c’est quand on est dans la lune… » Elle est un raccourci pour simplifier des explications : « j’ai des fourmis dans les jambes ».
La métaphore filée
La métaphore filée est un procédé qui consiste à associer dans une phrase ou un discours des métaphores successives issues d’un même champ lexical. Cette technique peut être utilisée en hypnose pour préparer un accompagnement, on parle alors de suggestion préparatrice. M. Nicolas G., 42 ans, hypnosédation pour otoplastie. Il a choisi un accompagnement dans lequel il compte aller faire du bateau en Bretagne. L’installation dans la pièce utilise le langage métaphorique. « Je vous invite à laisser les yeux se promener dans cette pièce, à choisir un cap qui leur convienne ou à laisser votre regard naviguer, dériver ou bon lui semble, parfois trouver un point d’amarrage ici ou là. »
En hypnose, la métaphore agit comme une suggestion très indirecte. Le mot a alors un sens apparent et un sens caché.
Le conte métaphorique
Jusqu’au XVIIe siècle, les contes étaient destinés aux adultes puis, avec le siècle des Lumières, ils deviennent plutôt dirigés vers les enfants. Les thèmes sont alors destinés à favoriser des enseignements (courage, amour, respect, vie positive…), ils ont aussi très souvent une valeur morale. Ces contes métaphoriques sont à double lecture. Ainsi, « Peau d’Ane » est une allégorie de l’adolescence et exprime le tabou de l’inceste, le « Petit Chaperon rouge » est une métaphore des dangers de la sexualité et du choix que doit faire la jeune fille entre un loup séducteur et dangereux et un chasseur bienveillant et protecteur, avec « Blanche-Neige », les petites filles apprennent au début de l’histoire, quand la reine se pique le doigt, que trois gouttes de sang tombent dans la neige et que ce saigne ment est une étape nécessaire à la conception future. Les fables de La Fontaine traitent indirectement de la cour du roi… Le conte métaphorique peut être délibérément utilisé à des fins thérapeutiques et construit dans ce but. On parle alors de métaphore thérapeutique. C’est une construction mentale destinée à être pertinente pour le sujet. Les histoires doivent être simples, à plusieurs sens, traduire une analogie qui permette de mettre en mots ou en images toute question qui semble non résolue par la conscience critique. C’est une histoire, mais cela peut être aussi un jeu ou un dessin. Selon Erickson, les vertus thérapeutiques du conte métaphorique sont de rendre compréhensible une situation complexe ou chaotique grâce aux personnages et événements de l’histoire. Le patient trouve ses propres solutions en recevant histoire ainsi externalisée. La métaphore est adaptée aux processus hypnotiques de la conscience. Le travail est émotionnel, sensoriel et contextuel. Aux mots du thérapeute correspondent les idées du patient. Avec « Il était une fois… », s’ouvre un monde où tout est possible contournant ainsi les résistances du patient.
Les caractéristiques des métaphores
Elles doivent avant tout être non menaçantes, favoriser l’indépendance du patient et lui permettre de dépasser ses propres résistances. Mais elles doivent aussi s’avérer séduisantes pour susciter la créativité. Elles génèrent une certaine confusion qui favorise la dissociation. Elles seront en principe adaptées aux patients et à leurs besoins. Les livres de contes métaphoriques pourront éventuellement donner des idées mais ne sauront remplacer un conte parfaitement établi pour un patient.
L’installation du patient
Le patient doit pouvoir intégrer la transe métaphorique, cela lui demande du temps : il faut parler très lentement, soigner particulièrement la modulation de son timbre de voix, faire alterner pauses et silences pour favoriser la créativité intérieure. La métaphore ne sera délivrée qu’au sein d’une transe bien stable et non juste après l’induction. La technique du lieu de sécurité peut être une bonne façon de commencer le travail, et c’est simplement une fois le patient installé dans ce lieu de sécurité que le conte est raconté.
L’anamnèse
C’est grâce à l’interrogatoire du patient que l’histoire pourra ensuite être construite de manière adéquate. Il faut donc connaître : - le problème pour lequel le patient vient ; - l’émotion engendrée par le problème ; - les ressources du patient (en dehors du problème) ; - le contexte (les ressources lors du problème) ; - les échecs rencontrés lors des tentatives de résolution du problème ; - l’objectif souhaité.
Les éléments constitutifs du conte métaphorique
Le temps Le conte commence par une désorientation temporelle : il était une fois, il y a très, très longtemps… cela permet de protéger le patient en éloignant artificiellement la situation du conte de la sienne. Le lieu Il faut ensuite construire un décor avec des éléments sensoriels (visuels, auditifs, kinesthésiques, olfactifs et éventuellement gustatifs). Le héros Il ne doit pas être trop proche du patient, mais pouvoir offrir une assimilation possible. Le problème C’est une tâche à faire, un problème à régler, un combat à mener ; cette tâche n’est pas forcément proche du problème du patient. Il est par contre essentiel qu’il existe un parallélisme parfait avec le contexte émotionnel (difficulté, obstacle, impuissance, anxiété du héros, peur, dégoût, tristesse…). Les ressources du héros Les ressources peuvent contenir celles du patient, mais aussi les res sources collectives (ancêtre, objet magique, animal magique, sage, grand héros, saison, vedette…).
Les échecs rencontrés
Dans un premier temps, il est important que le héros du conte se heurte à des échecs des solutions qu’il a utilisées. L’anxiété et le désespoir du héros face à ses échecs fait écho aux sentiments du patient. L’évolution semble aller vers une impasse avec une dramatisation de toutes les dynamiques relationnelles ou personnelles. La tension doit être palpable. La rencontre salvatrice C’est une rencontre ou une intervention extérieure qui va permettre le dénouement de la situation conflictuelle dans laquelle se trouve le héros : ici, c’est le thérapeute qui est représenté. Résolution du problème Il peut s’agir d’une guérison, d’un apprentissage, d’un changement, d’une victoire… Il faut mettre beaucoup d’éléments sensoriels dans la description.
La conclusion intègre une grande fête. Fin ouverte. Une autre technique consiste à laisser au patient le soin de terminer l’histoire et de venir la raconter...
Dr Franck BERNARD
La métaphore, du grecμεταφορα '(« metaphorá »= transport), est une figure de style fondée sur l’analogie. Un terme est substitué à un autre, issu d’un champ lexical différent, parce qu’il lui ressemble ou partage avec celui-ci une qualité essentielle. La métaphore n’est pas une comparaison. Les comparaisons affirment des similitudes : « Le jardin ressemble au paradis » ; tandis que la métaphore les laisse deviner, les sous-entend : « Je marchais dans ce paradis frais aux mille parfums ; elle était à l’hiver de sa vie ». La métaphore permet ainsi de traduire une pensée de manière plus riche et plus complexe que l’exprimerait un vocabulaire descriptif banal. La métaphore s’emploie dans le langage poétique de façon très fréquente, mais on peut aussi la trouver dans le langage de tous les jours : « la peau laiteuse », parfois de façon plus éteinte :« le chemin de fer, les bras d’un fauteuil, les cordes vocales ».
La métaphore simple
L’utilisation de métaphores dans le langage courant permet aussi de mieux expliquer des notions compliquées : « les nerfs sont des fils électriques, la transe spontanée c’est quand on est dans la lune… » Elle est un raccourci pour simplifier des explications : « j’ai des fourmis dans les jambes ».
La métaphore filée
La métaphore filée est un procédé qui consiste à associer dans une phrase ou un discours des métaphores successives issues d’un même champ lexical. Cette technique peut être utilisée en hypnose pour préparer un accompagnement, on parle alors de suggestion préparatrice. M. Nicolas G., 42 ans, hypnosédation pour otoplastie. Il a choisi un accompagnement dans lequel il compte aller faire du bateau en Bretagne. L’installation dans la pièce utilise le langage métaphorique. « Je vous invite à laisser les yeux se promener dans cette pièce, à choisir un cap qui leur convienne ou à laisser votre regard naviguer, dériver ou bon lui semble, parfois trouver un point d’amarrage ici ou là. »
En hypnose, la métaphore agit comme une suggestion très indirecte. Le mot a alors un sens apparent et un sens caché.
Le conte métaphorique
Jusqu’au XVIIe siècle, les contes étaient destinés aux adultes puis, avec le siècle des Lumières, ils deviennent plutôt dirigés vers les enfants. Les thèmes sont alors destinés à favoriser des enseignements (courage, amour, respect, vie positive…), ils ont aussi très souvent une valeur morale. Ces contes métaphoriques sont à double lecture. Ainsi, « Peau d’Ane » est une allégorie de l’adolescence et exprime le tabou de l’inceste, le « Petit Chaperon rouge » est une métaphore des dangers de la sexualité et du choix que doit faire la jeune fille entre un loup séducteur et dangereux et un chasseur bienveillant et protecteur, avec « Blanche-Neige », les petites filles apprennent au début de l’histoire, quand la reine se pique le doigt, que trois gouttes de sang tombent dans la neige et que ce saigne ment est une étape nécessaire à la conception future. Les fables de La Fontaine traitent indirectement de la cour du roi… Le conte métaphorique peut être délibérément utilisé à des fins thérapeutiques et construit dans ce but. On parle alors de métaphore thérapeutique. C’est une construction mentale destinée à être pertinente pour le sujet. Les histoires doivent être simples, à plusieurs sens, traduire une analogie qui permette de mettre en mots ou en images toute question qui semble non résolue par la conscience critique. C’est une histoire, mais cela peut être aussi un jeu ou un dessin. Selon Erickson, les vertus thérapeutiques du conte métaphorique sont de rendre compréhensible une situation complexe ou chaotique grâce aux personnages et événements de l’histoire. Le patient trouve ses propres solutions en recevant histoire ainsi externalisée. La métaphore est adaptée aux processus hypnotiques de la conscience. Le travail est émotionnel, sensoriel et contextuel. Aux mots du thérapeute correspondent les idées du patient. Avec « Il était une fois… », s’ouvre un monde où tout est possible contournant ainsi les résistances du patient.
Les caractéristiques des métaphores
Elles doivent avant tout être non menaçantes, favoriser l’indépendance du patient et lui permettre de dépasser ses propres résistances. Mais elles doivent aussi s’avérer séduisantes pour susciter la créativité. Elles génèrent une certaine confusion qui favorise la dissociation. Elles seront en principe adaptées aux patients et à leurs besoins. Les livres de contes métaphoriques pourront éventuellement donner des idées mais ne sauront remplacer un conte parfaitement établi pour un patient.
L’installation du patient
Le patient doit pouvoir intégrer la transe métaphorique, cela lui demande du temps : il faut parler très lentement, soigner particulièrement la modulation de son timbre de voix, faire alterner pauses et silences pour favoriser la créativité intérieure. La métaphore ne sera délivrée qu’au sein d’une transe bien stable et non juste après l’induction. La technique du lieu de sécurité peut être une bonne façon de commencer le travail, et c’est simplement une fois le patient installé dans ce lieu de sécurité que le conte est raconté.
L’anamnèse
C’est grâce à l’interrogatoire du patient que l’histoire pourra ensuite être construite de manière adéquate. Il faut donc connaître : - le problème pour lequel le patient vient ; - l’émotion engendrée par le problème ; - les ressources du patient (en dehors du problème) ; - le contexte (les ressources lors du problème) ; - les échecs rencontrés lors des tentatives de résolution du problème ; - l’objectif souhaité.
Les éléments constitutifs du conte métaphorique
Le temps Le conte commence par une désorientation temporelle : il était une fois, il y a très, très longtemps… cela permet de protéger le patient en éloignant artificiellement la situation du conte de la sienne. Le lieu Il faut ensuite construire un décor avec des éléments sensoriels (visuels, auditifs, kinesthésiques, olfactifs et éventuellement gustatifs). Le héros Il ne doit pas être trop proche du patient, mais pouvoir offrir une assimilation possible. Le problème C’est une tâche à faire, un problème à régler, un combat à mener ; cette tâche n’est pas forcément proche du problème du patient. Il est par contre essentiel qu’il existe un parallélisme parfait avec le contexte émotionnel (difficulté, obstacle, impuissance, anxiété du héros, peur, dégoût, tristesse…). Les ressources du héros Les ressources peuvent contenir celles du patient, mais aussi les res sources collectives (ancêtre, objet magique, animal magique, sage, grand héros, saison, vedette…).
Les échecs rencontrés
Dans un premier temps, il est important que le héros du conte se heurte à des échecs des solutions qu’il a utilisées. L’anxiété et le désespoir du héros face à ses échecs fait écho aux sentiments du patient. L’évolution semble aller vers une impasse avec une dramatisation de toutes les dynamiques relationnelles ou personnelles. La tension doit être palpable. La rencontre salvatrice C’est une rencontre ou une intervention extérieure qui va permettre le dénouement de la situation conflictuelle dans laquelle se trouve le héros : ici, c’est le thérapeute qui est représenté. Résolution du problème Il peut s’agir d’une guérison, d’un apprentissage, d’un changement, d’une victoire… Il faut mettre beaucoup d’éléments sensoriels dans la description.
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Dr Franck BERNARD
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“Hors série n°10 de la revue Hypnose & Thérapies brèves. Mars 2016. “ C'est un numéro double de 196 pages. “Thème : “Les métaphores". Utilisation de la pensée symbolique"
Construites ou filées, développées ou succinctes, universelles ou personnelles, les métaphores constituent une boîte à outils à l’immense portée thérapeutique. Comment les construire, comment les utiliser, c’est ce qu’explique avec de nombreux exemples ce hors-série n°10 de la revue Hypnose & Thérapies brèves.
- Hypnose et Thérapies Brèves. Leçon d’humilité… Histoire courte, conte, légende universelle, tableau de maître, ou simple image, la métaphore existe depuis la nuit des temps et inspire notre vie quotidienne.
- De la métaphore dans la maladie et le soin. Yves HALFON «En matière de métaphore, les apparences sont tout, sauf trompeuses.»
- Métaphores sur Grand Ecran : utilisation des films en thérapie narrative avec les toxicomanes - Le poète, le patient et l’hypnothérapeute - Les métaphores: Définitions. La métaphore, du grecμεταφορα (« metaphorá »= transport), est une figure de style fondée sur l’analogie. Un terme est substitué à un autre, issu d’un champ lexical différent, parce qu’il lui ressemble ou partage avec celui-ci une qualité essentielle.
- L’heure du changement: Deux images métaphoriques me servent « d’accroche » quand les patients les remarquent dans mon cabinet de consultations. - L’enchantement hypnotique des métaphores. Joyce C. MILLS, Ph.D.
- Fier d’être « un pot fêlé ». Il y a bien longtemps, un soignant m’envoya ce conte hindou. Je ne me souviens plus du nom du soignant...
- La métaphore, une communication intersubjective directe
- Henri le Hérisson. Céline BENHARROCH LEININGER - Création et utilisation de contes métaphoriques en hypnose - Les histoires de grand-père. Marco KLOP
- Le nez fin. Camille ROCHE-DJEFFEL
- La réification. Yves HALFON
- L’énigme de la Perle Noire. Métaphore de la rencontre du « Comte de Brosseau » Ou une métaphore qui en cache une autre.
Pour acheter ce numéro de la Revue Hypnose & Thérapies Brèves à l’unité, ou vous abonner, cliquez ici
“Hors série n°10 de la revue Hypnose & Thérapies brèves. Mars 2016. “ C'est un numéro double de 196 pages. “Thème : “Les métaphores". Utilisation de la pensée symbolique"
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- L’heure du changement: Deux images métaphoriques me servent « d’accroche » quand les patients les remarquent dans mon cabinet de consultations. - L’enchantement hypnotique des métaphores. Joyce C. MILLS, Ph.D.
- Fier d’être « un pot fêlé ». Il y a bien longtemps, un soignant m’envoya ce conte hindou. Je ne me souviens plus du nom du soignant...
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- Le nez fin. Camille ROCHE-DJEFFEL
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- L’énigme de la Perle Noire. Métaphore de la rencontre du « Comte de Brosseau » Ou une métaphore qui en cache une autre.
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