L’alliance thérapeutique peut se définir comme la collaboration mutuelle entre le patient et le thérapeute dans le but d’accomplir les objectifs fixés. Antoine Bioy
Pour parler d’alliance thérapeutique aujourd’hui, on ne peut pas ignorer les très nombreuses études menées sur le sujet, l’apport de l’analyse systémique, le travail des TCC, et les recherches de nos confrères dans le domaine de l’hypnothérapie.
Le terme d’alliance thérapeutique est employé pour la première fois par Freud lui-même en 1913. Freud insistait déjà sur la nécessité d’une alliance entre le thérapeute et son patient pour que la thérapie soit efficace. Depuis Freud, cette notion a évolué et a été étendue non seulement à la relation psychothérapeutique, mais à toute relation soignant-soigné. Elle est enseignée par exemple dans les écoles d’infirmières. Aujourd’hui où l’on cherche à mieux comprendre ce qui est efficace dans un processus de psychothérapie, où l’évaluation des psychothérapies est devenue un objectif important, il apparaît particulièrement nécessaire de s’intéresser à cette composante de la relation.
Toutes les études concluent que l’alliance thérapeutique est indispensable au succès du soin et de la thérapie, voire qu’elle est même plus importante que la méthode employée. Elles ont fait ressortir quatre critères principaux de l’efficacité d’une thérapie : l’implication et la détermination du patient : dans une proportion de 40 % ; la qualité de l’alliance thérapeutique entre le patient et le thérapeute : 30 % ; la confiance en l’efficacité du traitement (incluant l’effet placebo) : 15 % ; la spécificité de l’approche thérapeutique privilégiée : 15 %.
Nous allons donc nous attacher à définir ce qu’est l’alliance thérapeutique, comment la créer et la mettre en place, et, bien sûr, cela n’aurait pas de sens si nous ne partions pas de l’hypothèse qu’elle est indispensable à la réussite de la thérapie.
Dans la vie quotidienne, nous évaluons notre interlocuteur dès les premières secondes d’une relation, ainsi que le montrent les études de la psychologie sociale. Evaluer signifie non seulement apprécier la sympathie ou l’antipathie qui se dégage de la relation, mais aussi savoir intuitivement (?) quel va être le comportement le plus adéquat avec la personne qu’on rencontre. Ce ressenti spontané est évidemment à l’œuvre dans la première rencontre en psychothérapie. Et il faut tenir compte du ressenti des deux personnes en présence, thérapeute et patient.
L’alliance thérapeutique commence au premier rendez-vous,voire au premier regard ; mais elle n’est pas établie une fois pour toute. Elle est soumise aux fluctuations des sentiments humains ; il faut donc veiller à la maintenir tout au long de la relation : sans alliance, il n’y a pas de thérapie possible.
Pour parler d’alliance thérapeutique aujourd’hui, on ne peut pas ignorer les très nombreuses études menées sur le sujet, l’apport de l’analyse systémique, le travail des TCC, et les recherches de nos confrères dans le domaine de l’hypnothérapie.
Le terme d’alliance thérapeutique est employé pour la première fois par Freud lui-même en 1913. Freud insistait déjà sur la nécessité d’une alliance entre le thérapeute et son patient pour que la thérapie soit efficace. Depuis Freud, cette notion a évolué et a été étendue non seulement à la relation psychothérapeutique, mais à toute relation soignant-soigné. Elle est enseignée par exemple dans les écoles d’infirmières. Aujourd’hui où l’on cherche à mieux comprendre ce qui est efficace dans un processus de psychothérapie, où l’évaluation des psychothérapies est devenue un objectif important, il apparaît particulièrement nécessaire de s’intéresser à cette composante de la relation.
Toutes les études concluent que l’alliance thérapeutique est indispensable au succès du soin et de la thérapie, voire qu’elle est même plus importante que la méthode employée. Elles ont fait ressortir quatre critères principaux de l’efficacité d’une thérapie : l’implication et la détermination du patient : dans une proportion de 40 % ; la qualité de l’alliance thérapeutique entre le patient et le thérapeute : 30 % ; la confiance en l’efficacité du traitement (incluant l’effet placebo) : 15 % ; la spécificité de l’approche thérapeutique privilégiée : 15 %.
Nous allons donc nous attacher à définir ce qu’est l’alliance thérapeutique, comment la créer et la mettre en place, et, bien sûr, cela n’aurait pas de sens si nous ne partions pas de l’hypothèse qu’elle est indispensable à la réussite de la thérapie.
Dans la vie quotidienne, nous évaluons notre interlocuteur dès les premières secondes d’une relation, ainsi que le montrent les études de la psychologie sociale. Evaluer signifie non seulement apprécier la sympathie ou l’antipathie qui se dégage de la relation, mais aussi savoir intuitivement (?) quel va être le comportement le plus adéquat avec la personne qu’on rencontre. Ce ressenti spontané est évidemment à l’œuvre dans la première rencontre en psychothérapie. Et il faut tenir compte du ressenti des deux personnes en présence, thérapeute et patient.
L’alliance thérapeutique commence au premier rendez-vous,voire au premier regard ; mais elle n’est pas établie une fois pour toute. Elle est soumise aux fluctuations des sentiments humains ; il faut donc veiller à la maintenir tout au long de la relation : sans alliance, il n’y a pas de thérapie possible.
MARIE ARNAUD Agrégée de l’Université, psychologue - psychothérapeute. Secrétaire de la CFHTB Confédération Francophone Hypnose et Thérapies Brèves et vice- présidente de l'Institut Milton Erickson Lyon. Pratique l’hypnothérapie en cabinet libéral et l’enseigne depuis de nombreuses années.
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“Hors série n°11 de la revue Hypnose & Thérapies brèves. Mars 2017. “ C'est un numéro double de 196 pages. “Thème : “La relation thérapeutique«
- Éditorial : La relation thérapeutique. S. Cohen
- Éditorial : La relation au coeur de l’hypnose. J. Betbèze
- L’alliance thérapeutique. M. Arnaud
- Enseigner la relation thérapeutique. A. Bioy
- Le thérapeute ? Un guide qui ne devance pas. J.-M. Benhaiem
- En couverture : Jean-Pierre Février
- Autonomie relationnelle. J. Betbèze
- Avec le patient douloureux chronique. De la formation à la pratique. J. Nizard
- En salle de naissance. B. Bobenrieth
- Monde psychotraumatique. E. Bardot
- La relation thérapeutique. M. Picard Destelan et L. Fodorean
- Comment faire vivre un paranoïaque ? E. Malphettes
- Positionnement, et alliance... thérapeutiques. W. Martineau
- Rapport, alliance et changement : « l’Homonoia ». A. Vallée
- Une semaine aux urgences psychiatriques. V. Lagrée
- Retour à l’essentiel. G. Ostermann
- En Thérapie Systémique Brève. Y. Doutrelugne
- Un truc incroyable... Conversation en thérapie narrative. C. Besnard-Péron
- Retour aux bases. De l’infiniment petit à l’infiniment grand. P. Aïm et L. Gross
- Trouble du comportement à l’adolescence. A. Zeman
Pour acheter ce numéro de la Revue Hypnose & Thérapies Brèves à l’unité, ou vous abonner, cliquez ici
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- Éditorial : La relation au coeur de l’hypnose. J. Betbèze
- L’alliance thérapeutique. M. Arnaud
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- Avec le patient douloureux chronique. De la formation à la pratique. J. Nizard
- En salle de naissance. B. Bobenrieth
- Monde psychotraumatique. E. Bardot
- La relation thérapeutique. M. Picard Destelan et L. Fodorean
- Comment faire vivre un paranoïaque ? E. Malphettes
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Sophie TOURNOUËR
Hypnothérapeute, Thérapie EMDR, Thérapies Brèves Orientées Solution, Psychologue.
Exerce dans le Cabinet d'Hypnose, Thérapies Brèves et EMDR de Paris 11.
Chargée de Formation au CHTIP à Paris, à l’Institut Hypnotim à Marseille
Rédactrice web de la Revue Hypnose et Thérapies Brèves.
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Hypnothérapeute, Thérapie EMDR, Thérapies Brèves Orientées Solution, Psychologue.
Exerce dans le Cabinet d'Hypnose, Thérapies Brèves et EMDR de Paris 11.
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