De telles pratiques hypnotiques pratiquées par des hypnotiseurs, sont encore fort courantes dans les cabarets et autres lieux de spectacles.
Dans ces endroits, l'hypnotiseur désigne, apparemment au hasard, une personne qui acceptera de jouer son rôle de sujet hypnotisé. Ces pratiques de l'hypnotiseur, visant à faire de l'audience, seront donc orientées vers des réactions spectaculaires.
Il ne sera pas rare de voir le sujet se prendre pour une poule sur un mur et de se faire ridiculiser en public par l' hypnotiseur. Dans ce cas, l'hypnotiseur exerce son "pouvoir" hypnotique sur des individus consentants et souvent complices de la mise en scène !
Ces pratiques n'ont rien à voir avec l' hypnose médicale, thérapeutique, l'hypnose Ericksonienne. Elles ne répondent à aucune règle de déontologie et ne montrent généralement aucun respect pour l'individu ni pour l'hypnose thérapeutique et Ericksonienne.
Elle fait malheureusement le plus grand mal à une méthode éprouvée et précieuse en créant dans l'inconscient collectif des peurs injustifiées !
Hypnose de Rue, de trottoir ou Street-Hypnose, voici l'avis de notre ami Yves Halfon:
"Le mot « hypnose » est noble, mais il y a des manières «inacceptables » d’utiliser l’hypnose.
Quelques réflexions sur la survenue médiatique de l'hypnose de rue, "street-hypnose", ou 'hypnose "flash" et de son utilisation malencontreuse de ces pratiques par des individus, sûrement ignorant de la dangerosité de ces méthodes sur les personnes.
A propos de l'utilisation inappropriée et choquante de l'hypnose par les hypnotiseurs de rue et de music-hall et avec parfois la complicité naïve des sujets victimes de cette manipulation, nous pouvons dire qu'il se crée une relation perverse, qui pourrait être préjudiciable à la personne qui se prête au jeu du manipulateur.
Le mot "pervers" est issu du verbe « pervertir », qui signifie littéralement « détourner », d'après l'étymologie latine pervertere : « mettre sens dessus-dessous » et globalement « action de détourner quelque chose de sa vraie nature ».La perversion est surtout un savoir faire sur l'emprise, une manière de prendre le pouvoir sur l'autre pour le dominer sans qu'il s'en aperçoive et sans qu'il puisse se défendre. Les outils de la perversion sont : la fascination, la mystification, la séduction.
Dans l'hypnose de rue, ou l'hypnose "flash", après quelques paroles rassurantes, faire tomber la personne, ou la surprendre par une quelconque passe, c'est amener brutalement de la confusion, ou même une forme de sidération et ensuite lui proposer une suggestion de dormir montre la violence pernicieuse, pour la contraindre à rentrer dans une transe hypnotique.
Frederick et Philipps (Psychothérapie des états dissociatifs, Satas) considèrent qu'il est dangereux d'utiliser la confusion, quand une personne a des troubles psychologiques. Elles s'adressent au psychothérapeute, cependant le chirurgien dentiste, le médecin ou l'infirmière qui n'ont pas forcément beaucoup de notions de psychopathologie devraient être prudents et ne pas utiliser ces inductions d'hypnose ultra rapide basée sur la surprise, voire la sidération qui sont en fin de compte déstabilisantes pour les sujets même s'ils s'y prêtent.
Proposer ce type de relation pour nos patients, c'est empêcher la possibilité pour les patients de se mettre eux-mêmes en transe hypnotique pour gérer ou de l'angoisse ou de la douleur aiguë et entraîne ces patients à croire que la transe hypnotique vient du pouvoir du thérapeute.
C'est vraiment une utilisation perverse de la relation soignant soignée, Même si les utilisateurs de ces techniques nous disent que c'est pour le bien des patients."
Issu de http://www.medecines-douces.tv/Hypnose-de-Rue-Le-Scandale-_a1138.html
Dans ces endroits, l'hypnotiseur désigne, apparemment au hasard, une personne qui acceptera de jouer son rôle de sujet hypnotisé. Ces pratiques de l'hypnotiseur, visant à faire de l'audience, seront donc orientées vers des réactions spectaculaires.
Il ne sera pas rare de voir le sujet se prendre pour une poule sur un mur et de se faire ridiculiser en public par l' hypnotiseur. Dans ce cas, l'hypnotiseur exerce son "pouvoir" hypnotique sur des individus consentants et souvent complices de la mise en scène !
Ces pratiques n'ont rien à voir avec l' hypnose médicale, thérapeutique, l'hypnose Ericksonienne. Elles ne répondent à aucune règle de déontologie et ne montrent généralement aucun respect pour l'individu ni pour l'hypnose thérapeutique et Ericksonienne.
Elle fait malheureusement le plus grand mal à une méthode éprouvée et précieuse en créant dans l'inconscient collectif des peurs injustifiées !
Hypnose de Rue, de trottoir ou Street-Hypnose, voici l'avis de notre ami Yves Halfon:
"Le mot « hypnose » est noble, mais il y a des manières «inacceptables » d’utiliser l’hypnose.
Quelques réflexions sur la survenue médiatique de l'hypnose de rue, "street-hypnose", ou 'hypnose "flash" et de son utilisation malencontreuse de ces pratiques par des individus, sûrement ignorant de la dangerosité de ces méthodes sur les personnes.
A propos de l'utilisation inappropriée et choquante de l'hypnose par les hypnotiseurs de rue et de music-hall et avec parfois la complicité naïve des sujets victimes de cette manipulation, nous pouvons dire qu'il se crée une relation perverse, qui pourrait être préjudiciable à la personne qui se prête au jeu du manipulateur.
Le mot "pervers" est issu du verbe « pervertir », qui signifie littéralement « détourner », d'après l'étymologie latine pervertere : « mettre sens dessus-dessous » et globalement « action de détourner quelque chose de sa vraie nature ».La perversion est surtout un savoir faire sur l'emprise, une manière de prendre le pouvoir sur l'autre pour le dominer sans qu'il s'en aperçoive et sans qu'il puisse se défendre. Les outils de la perversion sont : la fascination, la mystification, la séduction.
Dans l'hypnose de rue, ou l'hypnose "flash", après quelques paroles rassurantes, faire tomber la personne, ou la surprendre par une quelconque passe, c'est amener brutalement de la confusion, ou même une forme de sidération et ensuite lui proposer une suggestion de dormir montre la violence pernicieuse, pour la contraindre à rentrer dans une transe hypnotique.
Frederick et Philipps (Psychothérapie des états dissociatifs, Satas) considèrent qu'il est dangereux d'utiliser la confusion, quand une personne a des troubles psychologiques. Elles s'adressent au psychothérapeute, cependant le chirurgien dentiste, le médecin ou l'infirmière qui n'ont pas forcément beaucoup de notions de psychopathologie devraient être prudents et ne pas utiliser ces inductions d'hypnose ultra rapide basée sur la surprise, voire la sidération qui sont en fin de compte déstabilisantes pour les sujets même s'ils s'y prêtent.
Proposer ce type de relation pour nos patients, c'est empêcher la possibilité pour les patients de se mettre eux-mêmes en transe hypnotique pour gérer ou de l'angoisse ou de la douleur aiguë et entraîne ces patients à croire que la transe hypnotique vient du pouvoir du thérapeute.
C'est vraiment une utilisation perverse de la relation soignant soignée, Même si les utilisateurs de ces techniques nous disent que c'est pour le bien des patients."
Issu de http://www.medecines-douces.tv/Hypnose-de-Rue-Le-Scandale-_a1138.html
Laurent Gross & Yves Halfon