On distingue des suggestions de signes d’aversion au produit, des suggestions d’accentuation négative de confrontation avec les con séquences futures d’une consommation excessive, des suggestions permet - tant de vivre en séance ce qu’apporte le produit sans le produit (apaisement, relaxation), des projections dans le futur sans consommation du produit ou sans comportement pathologique... Cette approche répond aux aspects décrits par les « addicts » d’impulsivité, de difficulté à inhiber leur comportement ainsi que l’appétence pour le produit via des stimuli visuels, olfactifs et auditifs.
Les personnes souffrant d’une addiction décrivent aussi une difficulté à ressentir et à gérer leurs propres émotions mais également à interpréter et à réagir correctement à celles exprimées par autrui. Ils ressentent souvent un sentiment de honte vis-à-vis d’eux-mêmes, conséquence de la perte de contrôle à travers le comportement de consommation ou le comportement sous produit. Ils éprouvent également un sentiment de rejet et une hypersensibilité émotionnelle à l’égard des autres. La consommation du produit est une tentative d’apporter une solution à cette part émotionnelle débordante. La personne se retrouve alors totalement emprisonnée dans le cercle de l’addiction.
Alcoolodépendance : l’expérience hypnotique.
A travers deux cas cliniques dont le motif de consultation est une addiction à l’alcool avec et sans cocaïne, je développerai une approche centrée sur la relation non pas au produit mais à soi-même et aux autres.
Les séances de Madame A.
Madame A. approche bientôt de sa quarantième année. Elle est demandeuse de séances d’hypnose car elle s’inquiète des conséquences de sa consommation excessive d’alcool qu’elle associe parfois à de la cocaïne. Elle aime le goût de l’alcool, son effet « anti-stress », ce moment de partage avec ses amis. Elle compense l’effet négatif de « la prise de poids » et « des cernes » que lui occasionnent ses abus par la consommation de cocaïne qui lui coupe l’appétit et lui permet de rester « éveillée ».
La peur de développer un cancer et l’état d’euphorie qui l’entraîne dans des comportements de mise en danger sont les deux motivations qui la poussent à demander de l’aide. Sa consommation d’alcool a débuté à l’adolescence, la cocaïne il y a une dizaine d’années. C’est la première fois qu’elle consulte.
Au cours de la première séance, elle insiste sur son sentiment de solitude qu’elle ressent même en présence de ses amis. Elle est par ailleurs l’aînée d’une fratrie de trois, nés de trois pères différents. Son père est décédé des conséquences d’une dépendance à l’alcool quand elle avait 15 ans. Elle est célibataire, sans enfants. Les circonstances de ses consommations « d’abus » sont l’exacerbation de ce sentiment de solitude chez elle, qu’elle soit seule ou avec les autres. Ce sentiment est parfois ressenti comme un rejet de leur part. Ses consommations lui permettent alors de diminuer la souffrance engendrée par ces situations sociales émotionnellement fortes.
Je lui propose de se connecter « dans l’ici et le maintenant dans l’environnement de la pièce en se focalisant sur un détail qui, en retour, lui procure de la tranquillité, de la sécurité et de porter son attention sur cette partie tranquille d’elle-même ».
Puis je l’invite à « diriger son attention sur un point de contact du corps avec le fauteuil qui, en retour, procure une sensation de tranquillité et d’être totalement attentive » à cette partie d’elle-même. Puis « qu’une partie d’elle se connecte à la sensation de tranquillité intérieure et que l’autre partie laisse diffuser cette sensation à tout le corps ». Après avoir suggéré un ancrage de cette sensation de tranquillité, de sécurité avec l’une de ses mains, la séance se termine. Je la revois quinze jours plus tard. L’expérience d’apaisement vécue en séance a perduré quelques heures à l’issue de celle-ci, sans modifier ses consommations. C’est néanmoins une expérience marquante pour elle, qui lui permet de revenir consulter.
Lors de cette deuxième séance, après une induction cinesthésique et visuelle (ses deux canaux préférentiels au VAKOG), je lui propose de retrouver l’expérience vécue précédemment lors de la première séance, c’est-à-dire de se connecter à la sensation de totale sécurité. Puis je lui suggère d’expérimenter la solitude en même temps qu’elle porte son attention sur cette connexion. Une sensation d’étouffement l’envahit, elle a la sensation de se noyer, de s’effondrer, une image lui vient d’un village gaulois encerclé. Je lui propose d’utiliser la force des Gaulois.
Un souvenir d’être sur sa jument (sa pratique de l’équitation est une expérience sécure pour elle) surgit, de sorte qu’elle s’apaise. Je l’accompagne pour amplifier la connexion à ses cinq sens. Une sensation de flottement s’installe comme « une planche sur l’eau ». Je lui suggère d’incorporer cette sensation. Je la revois au bout d’un mois pour une troisième séance, elle est fière de me dire qu’elle a arrêté la cocaïne, mais elle ressent un sentiment d’échec car depuis notre dernière séance, elle n’arrive pas à boire moins de trois verres lors de ses sorties. Cette troisième séance consiste à amplifier cette partie d’elle-même qui se sent fière, puis de former un tout avec son autre partie honteuse, et « d’observer le contrôle d’elle-même d’avoir bu trois verres ».
Elle me rapporte en fin de séance une sensation de s’être redressée dans le fauteuil comme si sa colonne était plus droite, plus solide. Je n’avais pas observé de mouvements particuliers lors de la séance, son corps ne faisait qu’un avec le fauteuil. Lors de la quatrième séance, à un mois d’intervalle, sa présentation est différente. Elle marche de manière plus assurée, plus droite, le regard est direct. Elle continue à être abstinente à la cocaïne et à se limiter à trois verres de vin par sortie. Pour le moment, elle n’imagine pas diminuer ses consommations d’alcool, voire s’arrêter. Elle souhaite suspendre nos rendez-vous pour voir si elle peut continuer à « garder le contrôle seule sans nos séances ».
La séance s’articule autour de ce qu’il y a de plus sûr en cet instant dans sa vie, comme point d’appui en elle auquel elle s’amarre.
Les séances de Madame C.
C’est une femme de 60 ans marquée par les souffrances de la vie. Je sens une lourdeur qui pèse sur ses épaules telle une chape de plomb. Elle est très menue et marche le dos légèrement voûté. Elle s’assoit sur le bord du fauteuil comme en suspension et m’explique qu’elle vient consulter pour arrêter de boire du whisky.
Elle boit depuis vingt ans, depuis le drame qui a ébranlé la famille : un infanticide maternel perpétré par la femme de son frère. Personne n’a compris cette « crise de folie ». Son frère s’est également mis à boire. Elle ne se souvient pas avoir jamais vu son père sans un verre de vin rouge sur la table de la cuisine. Elle a bénéficié de plusieurs suivis psycho - thérapeutiques et de traitements médicamenteux, mais aucun n’a modifié son comportement vis-à-vis de l’alcool. L’événement déclencheur ayant conduit à cette prise de rendez-vous est d’avoir été découverte par son compagnon, avec qui elle vit depuis dix ans, en train de boire seule. Jusqu’à présent, elle avait toujours réussi à le lui cacher.
Elle a lu sur son visage, me dit-elle, un mélange de « colère » et de « déception ». Depuis, le sentiment de « honte » ne la lâche plus. Par ailleurs, sa consommation d’alcool fort provoque chez elle des douleurs au niveau de l’estomac de type « brûlures », et elle craint de développer « une cirrhose » d’ici peu de temps. Elle m’explique qu’elle aime le « goût de cet alcool », et la sensation de « plaisir » et de « détente » que cela lui procure : c’est « une récompense » après sa journée de travail.
Cette sensation, elle la retrouve lors de ses marches quotidiennes au bord de l’eau. Son objectif est de s’arrêter de boire seule car ce « n’est pas normal » et de garder l’apéritif avec son conjoint et des amis une fois par semaine. Au fur et à mesure, après avoir déposé une partie de son histoire, elle prend place sur le fauteuil. Voyant que sa respiration était suspendue comme pouvait l’être au début de la séance son assise, je lui propose une induction par la respiration. Puis je lui suggère d’aller se balader au bord de l’eau et de se connecter à toutes ces sensations via ses cinq sens. Elle ressent un apaisement et sa respiration devient ample et harmonieuse. Je lui propose un ancrage de cette sensation avec la main qui le souhaite sur la partie d’elle où l’intensité de la sensation d’apaisement, de détente est la plus forte afin qu’elle puisse réutiliser cette expérience si nécessaire. Je la revois quinze jours plus tard pour une deuxième séance.
Elle est satisfaite de notre précédent rendez-vous mais, me dit-elle, « rien n’a changé » dans son comportement addictif. De mon côté je la trouve plus tranquille, se déplaçant avec plus de légèreté que la première fois. Elle met en avant sa peur de la cirrhose tout en me montrant son ambivalence à arrêter de boire. Je lui propose d’être attentive à ses mains et de sentir toutes les différences sensorielles entre les deux. Elle s’absorbe et sent sa main gauche plus lourde. Je lui propose d’y mettre la « cirrhose ». Elle l’observe et voit un « foie sanguinolent ». La main droite est plus légère, me dit-elle. J’observe en effet qu’elle est légèrement plus haute que l’autre. Je lui propose d’y mettre « le plaisir, la détente, la récompense ».
Elle y voit un bouquet de fleurs. Je lui suggère de laisser les mains suivre leurs sensations, d’aller l’une vers l’autre et de laisser les images se transformer. Après un mouvement d’éloignement des mains, la droite s’élevant et la gauche s’abaissant, petit à petit l’écart se réduit et leurs trajectoires semblent se croiser. Ses paupières se sont fermées, elle est absorbée. Les deux mains se touchent et je lui propose d’accentuer ce contact, qu’elles se mettent l’une contre l’autre et de laisser venir une image.
Après la séance, elle me dit : « Je ne savais pas où étaient mes mains sauf au moment où elles sont entrées en contact. Une couleur est apparue, le violet, j’adore les violettes. » ...
Les personnes souffrant d’une addiction décrivent aussi une difficulté à ressentir et à gérer leurs propres émotions mais également à interpréter et à réagir correctement à celles exprimées par autrui. Ils ressentent souvent un sentiment de honte vis-à-vis d’eux-mêmes, conséquence de la perte de contrôle à travers le comportement de consommation ou le comportement sous produit. Ils éprouvent également un sentiment de rejet et une hypersensibilité émotionnelle à l’égard des autres. La consommation du produit est une tentative d’apporter une solution à cette part émotionnelle débordante. La personne se retrouve alors totalement emprisonnée dans le cercle de l’addiction.
Alcoolodépendance : l’expérience hypnotique.
A travers deux cas cliniques dont le motif de consultation est une addiction à l’alcool avec et sans cocaïne, je développerai une approche centrée sur la relation non pas au produit mais à soi-même et aux autres.
Les séances de Madame A.
Madame A. approche bientôt de sa quarantième année. Elle est demandeuse de séances d’hypnose car elle s’inquiète des conséquences de sa consommation excessive d’alcool qu’elle associe parfois à de la cocaïne. Elle aime le goût de l’alcool, son effet « anti-stress », ce moment de partage avec ses amis. Elle compense l’effet négatif de « la prise de poids » et « des cernes » que lui occasionnent ses abus par la consommation de cocaïne qui lui coupe l’appétit et lui permet de rester « éveillée ».
La peur de développer un cancer et l’état d’euphorie qui l’entraîne dans des comportements de mise en danger sont les deux motivations qui la poussent à demander de l’aide. Sa consommation d’alcool a débuté à l’adolescence, la cocaïne il y a une dizaine d’années. C’est la première fois qu’elle consulte.
Au cours de la première séance, elle insiste sur son sentiment de solitude qu’elle ressent même en présence de ses amis. Elle est par ailleurs l’aînée d’une fratrie de trois, nés de trois pères différents. Son père est décédé des conséquences d’une dépendance à l’alcool quand elle avait 15 ans. Elle est célibataire, sans enfants. Les circonstances de ses consommations « d’abus » sont l’exacerbation de ce sentiment de solitude chez elle, qu’elle soit seule ou avec les autres. Ce sentiment est parfois ressenti comme un rejet de leur part. Ses consommations lui permettent alors de diminuer la souffrance engendrée par ces situations sociales émotionnellement fortes.
Je lui propose de se connecter « dans l’ici et le maintenant dans l’environnement de la pièce en se focalisant sur un détail qui, en retour, lui procure de la tranquillité, de la sécurité et de porter son attention sur cette partie tranquille d’elle-même ».
Puis je l’invite à « diriger son attention sur un point de contact du corps avec le fauteuil qui, en retour, procure une sensation de tranquillité et d’être totalement attentive » à cette partie d’elle-même. Puis « qu’une partie d’elle se connecte à la sensation de tranquillité intérieure et que l’autre partie laisse diffuser cette sensation à tout le corps ». Après avoir suggéré un ancrage de cette sensation de tranquillité, de sécurité avec l’une de ses mains, la séance se termine. Je la revois quinze jours plus tard. L’expérience d’apaisement vécue en séance a perduré quelques heures à l’issue de celle-ci, sans modifier ses consommations. C’est néanmoins une expérience marquante pour elle, qui lui permet de revenir consulter.
Lors de cette deuxième séance, après une induction cinesthésique et visuelle (ses deux canaux préférentiels au VAKOG), je lui propose de retrouver l’expérience vécue précédemment lors de la première séance, c’est-à-dire de se connecter à la sensation de totale sécurité. Puis je lui suggère d’expérimenter la solitude en même temps qu’elle porte son attention sur cette connexion. Une sensation d’étouffement l’envahit, elle a la sensation de se noyer, de s’effondrer, une image lui vient d’un village gaulois encerclé. Je lui propose d’utiliser la force des Gaulois.
Un souvenir d’être sur sa jument (sa pratique de l’équitation est une expérience sécure pour elle) surgit, de sorte qu’elle s’apaise. Je l’accompagne pour amplifier la connexion à ses cinq sens. Une sensation de flottement s’installe comme « une planche sur l’eau ». Je lui suggère d’incorporer cette sensation. Je la revois au bout d’un mois pour une troisième séance, elle est fière de me dire qu’elle a arrêté la cocaïne, mais elle ressent un sentiment d’échec car depuis notre dernière séance, elle n’arrive pas à boire moins de trois verres lors de ses sorties. Cette troisième séance consiste à amplifier cette partie d’elle-même qui se sent fière, puis de former un tout avec son autre partie honteuse, et « d’observer le contrôle d’elle-même d’avoir bu trois verres ».
Elle me rapporte en fin de séance une sensation de s’être redressée dans le fauteuil comme si sa colonne était plus droite, plus solide. Je n’avais pas observé de mouvements particuliers lors de la séance, son corps ne faisait qu’un avec le fauteuil. Lors de la quatrième séance, à un mois d’intervalle, sa présentation est différente. Elle marche de manière plus assurée, plus droite, le regard est direct. Elle continue à être abstinente à la cocaïne et à se limiter à trois verres de vin par sortie. Pour le moment, elle n’imagine pas diminuer ses consommations d’alcool, voire s’arrêter. Elle souhaite suspendre nos rendez-vous pour voir si elle peut continuer à « garder le contrôle seule sans nos séances ».
La séance s’articule autour de ce qu’il y a de plus sûr en cet instant dans sa vie, comme point d’appui en elle auquel elle s’amarre.
Les séances de Madame C.
C’est une femme de 60 ans marquée par les souffrances de la vie. Je sens une lourdeur qui pèse sur ses épaules telle une chape de plomb. Elle est très menue et marche le dos légèrement voûté. Elle s’assoit sur le bord du fauteuil comme en suspension et m’explique qu’elle vient consulter pour arrêter de boire du whisky.
Elle boit depuis vingt ans, depuis le drame qui a ébranlé la famille : un infanticide maternel perpétré par la femme de son frère. Personne n’a compris cette « crise de folie ». Son frère s’est également mis à boire. Elle ne se souvient pas avoir jamais vu son père sans un verre de vin rouge sur la table de la cuisine. Elle a bénéficié de plusieurs suivis psycho - thérapeutiques et de traitements médicamenteux, mais aucun n’a modifié son comportement vis-à-vis de l’alcool. L’événement déclencheur ayant conduit à cette prise de rendez-vous est d’avoir été découverte par son compagnon, avec qui elle vit depuis dix ans, en train de boire seule. Jusqu’à présent, elle avait toujours réussi à le lui cacher.
Elle a lu sur son visage, me dit-elle, un mélange de « colère » et de « déception ». Depuis, le sentiment de « honte » ne la lâche plus. Par ailleurs, sa consommation d’alcool fort provoque chez elle des douleurs au niveau de l’estomac de type « brûlures », et elle craint de développer « une cirrhose » d’ici peu de temps. Elle m’explique qu’elle aime le « goût de cet alcool », et la sensation de « plaisir » et de « détente » que cela lui procure : c’est « une récompense » après sa journée de travail.
Cette sensation, elle la retrouve lors de ses marches quotidiennes au bord de l’eau. Son objectif est de s’arrêter de boire seule car ce « n’est pas normal » et de garder l’apéritif avec son conjoint et des amis une fois par semaine. Au fur et à mesure, après avoir déposé une partie de son histoire, elle prend place sur le fauteuil. Voyant que sa respiration était suspendue comme pouvait l’être au début de la séance son assise, je lui propose une induction par la respiration. Puis je lui suggère d’aller se balader au bord de l’eau et de se connecter à toutes ces sensations via ses cinq sens. Elle ressent un apaisement et sa respiration devient ample et harmonieuse. Je lui propose un ancrage de cette sensation avec la main qui le souhaite sur la partie d’elle où l’intensité de la sensation d’apaisement, de détente est la plus forte afin qu’elle puisse réutiliser cette expérience si nécessaire. Je la revois quinze jours plus tard pour une deuxième séance.
Elle est satisfaite de notre précédent rendez-vous mais, me dit-elle, « rien n’a changé » dans son comportement addictif. De mon côté je la trouve plus tranquille, se déplaçant avec plus de légèreté que la première fois. Elle met en avant sa peur de la cirrhose tout en me montrant son ambivalence à arrêter de boire. Je lui propose d’être attentive à ses mains et de sentir toutes les différences sensorielles entre les deux. Elle s’absorbe et sent sa main gauche plus lourde. Je lui propose d’y mettre la « cirrhose ». Elle l’observe et voit un « foie sanguinolent ». La main droite est plus légère, me dit-elle. J’observe en effet qu’elle est légèrement plus haute que l’autre. Je lui propose d’y mettre « le plaisir, la détente, la récompense ».
Elle y voit un bouquet de fleurs. Je lui suggère de laisser les mains suivre leurs sensations, d’aller l’une vers l’autre et de laisser les images se transformer. Après un mouvement d’éloignement des mains, la droite s’élevant et la gauche s’abaissant, petit à petit l’écart se réduit et leurs trajectoires semblent se croiser. Ses paupières se sont fermées, elle est absorbée. Les deux mains se touchent et je lui propose d’accentuer ce contact, qu’elles se mettent l’une contre l’autre et de laisser venir une image.
Après la séance, elle me dit : « Je ne savais pas où étaient mes mains sauf au moment où elles sont entrées en contact. Une couleur est apparue, le violet, j’adore les violettes. » ...
DrCorinne PISSEVIN: Psychiatre, psychothérapeute, praticien hospitalier au sein du Groupement hospitalier universitaire (GHU) Paris Psychiatrie et Neurosciences. Formatrice à l’Association française pour l’étude de l’hypnose médicale (AFEHM).
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Lorsque la Version papier de ce numéro sera épuisée, la version PDF sera fournie à la place
- Éditorial : Addictions, vous avez dit addictions ? S. Cohen
- Éditorial : Hypnose et addictions... P. Vesproumis
- Opiacés et hypnose. F. Chambre, D. Derrien et P. Vesproumis
- Douleur et dépendance. G. Tosti
- L’hypnose pour arrêter de fumer. J.-M. Benhaiem
- Conduites alimentaires. B. Dubos
- Retrouver sa liberté de mouvement. D. Roberts
- L’hypnose est mouvement. M.-A. Jolly et I. Prévot-Stimec
- L’addiction est-elle irrationnelle ? J.-C. Keller
- Posons le cadre hypnotique ! D. Vergriete
- Conversations externalisantes. J. Betbèze
- Addict au sexe. J. Mignot
- Le lien sans la demande. P. Aïm
- Clinique et neurosciences. C. Pissevin
- Addictions au cabinet dentaire. O. Benarroche
- Addiction et résilience. G. Ostermann
- Du traumatisme à l’addiction. C. Van Loey
- Sevrage tabagique. M. Galy
- Sevrage alcoolique. S. Cohen
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- Douleur et dépendance. G. Tosti
- L’hypnose pour arrêter de fumer. J.-M. Benhaiem
- Conduites alimentaires. B. Dubos
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- L’hypnose est mouvement. M.-A. Jolly et I. Prévot-Stimec
- L’addiction est-elle irrationnelle ? J.-C. Keller
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- Addict au sexe. J. Mignot
- Le lien sans la demande. P. Aïm
- Clinique et neurosciences. C. Pissevin
- Addictions au cabinet dentaire. O. Benarroche
- Addiction et résilience. G. Ostermann
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