En situation d’urgence, la prise en charge de la douleur n’est non seulement pas un luxe. Elle suscite une collaboration qui peut influencer le pronostic vital. Partons ensemble dans une garde de SAMU.
Qu’elle soit traumatique, cardiaque, ou les prémices de l’arrivée imminente d’un heureux événement, elle s’invite dans la plupart des situations d’urgences extrêmes ou relatives. Elle, vous l’aurez déjà identifiée, n’est autre que cette douleur aussi aigüe qu’imprévisible... Associée le plus souvent à ses partenaires émotionnels que sont la peur, l’anxiété et leurs manifestations somatiques de stress, elle est vécue en général comme l’ennemie par les patients comme les soignants. Au mieux, l’on tente de la passer sous silence, de la minimiser. Au pire, on cherche à la combattre fortement par tous les artifices médicamenteux possibles, plutôt que de s’en faire une alliée.
Pourtant, en modifiant discrètement notre angle de perspective, on peut en venir au plus près, presque à son contact, l’observer, en définir les contours, le visage, l’essence, pour en recueillir toute l’énergie et la transformer en une ressource incroyable. C’est alors que l’hypnose ericksonienne justifiera de l’un de ses principes fondamentaux : utiliser tout ce que le patient amène pour en faire son propre outil de changement et de prévention des complications futures. Physique comme psychique, elle surgit au détour d’un accident, d’une agression, d’un infarctus, comme d’un accouchement. Signal d’alarme d’un dysfonctionnement corporel, d’une souffrance, nous devons, avant tout, apprendre à la respecter et à s’en servir comme d’un levier. Il deviendra, au fil de l’intervention en urgence, une puissance qui, si l’on sait en diriger le cours, autorisera alors des réactions d’adaptations inespérées.
Ces quelques pages, illustrées de cas cliniques concrets de notre activité au Samu, vous montreront une nouvelle acceptation de la douleur. Nous vous ferons partager un concept qui pourrait paraître provocateur mais qui, vécu par l’équipe que forment le patient en crise aigüe et l’urgentiste praticien en hypnose ericksonienne, se révèle changer radicalement les soins lors de circonstances inattendues. Après avoir précisé comment le patient en situation d’urgence est très différent dans son abord d’un sujet en conscience critique, nous vous inviterons à nous suivre au fil de deux histoires réelles où la transe hypnotique et l’accompagnement paradoxal ont changé nos pratiques et le ressenti des patients. La seconde partie de cet article soumettra à votre regard curieux et critique quelques propositions de changements thérapeutiques. Vous serez alors libres, si vous le souhaitez, de vous approprier ces techniques, attentifs à tout ce que vos patients vous renverront.
LE PATIENT DE L’URGENCE EST EN TRANSE NÉGATIVE
Nous avons tous appris à observer, observer, observer. Oui, mais nous demandons- nous assez souvent à qui nous nous adressons ? Notre patient est-il en conscience critique ou en transe? Dans notre dimension, la réponse est simple : dans l’extrême majorité des cas, la victime est en transe négative induite par l’événement agresseur. Fixité du re gard, ralentissement de la réponse verbale, aussi bien que son opposée l’agitation diffuse, mimiques, rigidité, tension corporelle, et bien évidement dissociation et distorsion temporelle.
Tous les signes sont réunis pour identifier ce processus de conscience modifiée qui fait alors de notre sujet un interlocuteur hypersuggestible, hyper-réceptif à tous les messages négatifs qu’il percevra, et hermétique à toutes les réassurances positives que l’on pourrait lui suggérer à cet instant. Nous préférons le terme de processus à celui d’état de conscience modifiée, car tout peut encore évoluer à cet instant, tout peut être remis en mouvement au prix de trois conditions : identifier la transe négative, ratifier la souffrance, l’utiliser comme carburant pour la transformer en transe positive avant de réassocier le patient.
Nous devrons alors passer en mode de communication thérapeutique hypnotique, et chercher à éviter d’enkyster cette force induite par la réaction d’adaptation qu’est le stress. Devant l’impossibilité de fuir ou de combattre l’événement, cela pourrait conduire au figement, source de douleur chronique, de psycho-traumatismes liés au stress dépassé, de troubles psycho-somatiques. C’est donc sur les lieux mêmes du traumatisme au sens large, guidé et accompgné par notre intervention, que le patient va immédiatement redevenir co-acteur de sa prise en charge avec l’équipe Smur, engager le combat dans l’instant, au cœur même de la souffrance, et consommer toute l’énergie à sa disposition ici et maintenant pour se préparer un avenir immédiat et lointain plus serein.
Tout simplement faire de cette épreuve un apprentissage dont il gardera quelque chose de positif, voire pour reprendre les propres termes de certains patients, une « chance » d’avoir eu un accident ou vécu une agression. Comme probablement vous-même à cette seconde, nous avons été, la première fois, presque choqués de cette phrase. Mais apprendre à lire entre les mots s’avère précieux. Le sens de leur propos nous apparaît aujourd’hui lumineux. L’intensité de tout ce qui se produit dans ces moments-là, bien utilisée et redirigée vers un objectif thérapeutique, s’avère aussi puissante qu’une marée capable de faire tourner d’immenses turbines.
UNE PIERRE DANS L’EAU
Lorsque le téléphone sonna, au milieu de la nuit, pour une femme enceinte de huit mois et trois semaines, c’est l’accouchement à domicile qui nous vint à l’esprit en premier. Le monde de l’urgence révèle son lot de surprises car il n’en n’était rien. Amandine, nous l’appellerons ainsi, souffrait le martyre d’une luxation de rotule gauche. Elle était, de plus, « incarcérée » au creux d’un pouf de salon, où elle avait cherché maladroitement à s’assoir afin de savourer quelques fraises Tagada. Elle ne pouvait plus bouger. Les pompiers envoyés à la rescousse restaient impuissants, car le simple contact d’un tissu semblait lui arracher la jambe. Quant à la déplacer ou la porter pour l’allonger sur un brancard... La douleur est subjective, personnelle, variable et ne se partage pas. Seule compte la perception de la patiente. D’où notre intervention pour apporter une solution. Le décor calme et paisible de l’appartement contraste avec le visage torturé et fixe de la jeune femme. Sa jambe gauche, en flexion, figée et contractée tel un bloc de béton ne tolère aucun mouvement. Plus haut, la fragile rondeur prononcée de son ventre abritant une vie nouvelle exclut l’usage habituel d’une puissante chimie antalgique. Motivé par des expériences antérieures de ce type, nous optons pour une communication thérapeutique paradoxale. Après les présentations d’usage et lui avoir demandé son prénom, pendant que le reste de l’équipe installe le matériel de monitoring, nous engageons une conversation qui peut sembler décalée de prime abord :
- Amandine, pendant que toutes les autres personnes ici présentes gèrent le reste de votre corps, je vous invite à m’accompagner jusqu’à votre rotule gauche. Seriez- vous d’accord pour ne vous intéresser qu’à elle pour l’instant ?
- Euh... oui, dit-elle étonnée...
- C’est parfait, vous êtes très courageuse. Je vous félicite de relever ce défi. Alors, laissez tout votre esprit descendre dans ce genou-là, tout dur et figé. Je ne sais même pas, si tout occupé à sa douleur très intense, il va être capable de sentir le contact de ma main qui se pose sur sa rotule coincée. Qu’en dites-vous ?
- Euhhh...
- Vous voyez, pendant que tous ces gens s’occupent de vous et du confort de votre bébé... C’est un garçon ou une fille ?
Hein ? Euhh une fille.
- Magnifique, quelle chance ! Profitez-en pour venir tourner autour de cette douleur intéressante. Vous la sentez palpiter ? Un peu comme un nouveau cœur en vous ?
- Oui, on dirait ça... C’est étrange.
-Allez encore plus près. À quoi vous fait penser cette tension toute coincée là, comme ce genou et cette jambe au bout du genou ?
- Euhhh, comme si c’était en pierre.
- Quelle belle image ! Et qu’est-ce qui pour vous est le plus éloigné, le plus contraire à de la pierre dans l’univers ? Pendant ce dialogue, ma main est posée sur la rotule et perçoit la tension des muscles et le figement de l’articulation verrouillée.
- Par exemple, si le bas est au haut, le froid est au chaud, la pierre est à... ?
- L’eau ? La pierre est à l’eau ! dit-elle en riant de sa rime inconsciente.
- C’est magnifique Amandine, vous avez trouvé votre solution. Alors maintenant, pendant que mon collègue va gonfler ce brassard autour de votre bras de l’autre côté, vous allez pouvoir vous intéresser maintenant à cette autre sensation. Et plus vous sentirez la pression forte autour de votre bras, plus vous laisserez une partie de vous-même rejoindre votre bébé qui est lui aussi dans l’eau si confortable, et vous, vous en profiterez pour prendre un bain tout chaud et relaxant avec lui. Le tout premier que vous partagerez dans cette belle expérience d’aujourd’hui. Vous allez pouvoir vous laisser porter par les flots paisibles et vous abandonner à ce confort intérieur. Vous et tout votre corps, qui deviendra lui même chaque goutte d’eau, chaque vague, liquide et fluctuante, ondulante, s’écoulant, aussi fluide et limpide qu’une mer (mère) calme et ruisselante. Devenez cette eau, devenez chaque molécule.
Qu’elle soit traumatique, cardiaque, ou les prémices de l’arrivée imminente d’un heureux événement, elle s’invite dans la plupart des situations d’urgences extrêmes ou relatives. Elle, vous l’aurez déjà identifiée, n’est autre que cette douleur aussi aigüe qu’imprévisible... Associée le plus souvent à ses partenaires émotionnels que sont la peur, l’anxiété et leurs manifestations somatiques de stress, elle est vécue en général comme l’ennemie par les patients comme les soignants. Au mieux, l’on tente de la passer sous silence, de la minimiser. Au pire, on cherche à la combattre fortement par tous les artifices médicamenteux possibles, plutôt que de s’en faire une alliée.
Pourtant, en modifiant discrètement notre angle de perspective, on peut en venir au plus près, presque à son contact, l’observer, en définir les contours, le visage, l’essence, pour en recueillir toute l’énergie et la transformer en une ressource incroyable. C’est alors que l’hypnose ericksonienne justifiera de l’un de ses principes fondamentaux : utiliser tout ce que le patient amène pour en faire son propre outil de changement et de prévention des complications futures. Physique comme psychique, elle surgit au détour d’un accident, d’une agression, d’un infarctus, comme d’un accouchement. Signal d’alarme d’un dysfonctionnement corporel, d’une souffrance, nous devons, avant tout, apprendre à la respecter et à s’en servir comme d’un levier. Il deviendra, au fil de l’intervention en urgence, une puissance qui, si l’on sait en diriger le cours, autorisera alors des réactions d’adaptations inespérées.
Ces quelques pages, illustrées de cas cliniques concrets de notre activité au Samu, vous montreront une nouvelle acceptation de la douleur. Nous vous ferons partager un concept qui pourrait paraître provocateur mais qui, vécu par l’équipe que forment le patient en crise aigüe et l’urgentiste praticien en hypnose ericksonienne, se révèle changer radicalement les soins lors de circonstances inattendues. Après avoir précisé comment le patient en situation d’urgence est très différent dans son abord d’un sujet en conscience critique, nous vous inviterons à nous suivre au fil de deux histoires réelles où la transe hypnotique et l’accompagnement paradoxal ont changé nos pratiques et le ressenti des patients. La seconde partie de cet article soumettra à votre regard curieux et critique quelques propositions de changements thérapeutiques. Vous serez alors libres, si vous le souhaitez, de vous approprier ces techniques, attentifs à tout ce que vos patients vous renverront.
LE PATIENT DE L’URGENCE EST EN TRANSE NÉGATIVE
Nous avons tous appris à observer, observer, observer. Oui, mais nous demandons- nous assez souvent à qui nous nous adressons ? Notre patient est-il en conscience critique ou en transe? Dans notre dimension, la réponse est simple : dans l’extrême majorité des cas, la victime est en transe négative induite par l’événement agresseur. Fixité du re gard, ralentissement de la réponse verbale, aussi bien que son opposée l’agitation diffuse, mimiques, rigidité, tension corporelle, et bien évidement dissociation et distorsion temporelle.
Tous les signes sont réunis pour identifier ce processus de conscience modifiée qui fait alors de notre sujet un interlocuteur hypersuggestible, hyper-réceptif à tous les messages négatifs qu’il percevra, et hermétique à toutes les réassurances positives que l’on pourrait lui suggérer à cet instant. Nous préférons le terme de processus à celui d’état de conscience modifiée, car tout peut encore évoluer à cet instant, tout peut être remis en mouvement au prix de trois conditions : identifier la transe négative, ratifier la souffrance, l’utiliser comme carburant pour la transformer en transe positive avant de réassocier le patient.
Nous devrons alors passer en mode de communication thérapeutique hypnotique, et chercher à éviter d’enkyster cette force induite par la réaction d’adaptation qu’est le stress. Devant l’impossibilité de fuir ou de combattre l’événement, cela pourrait conduire au figement, source de douleur chronique, de psycho-traumatismes liés au stress dépassé, de troubles psycho-somatiques. C’est donc sur les lieux mêmes du traumatisme au sens large, guidé et accompgné par notre intervention, que le patient va immédiatement redevenir co-acteur de sa prise en charge avec l’équipe Smur, engager le combat dans l’instant, au cœur même de la souffrance, et consommer toute l’énergie à sa disposition ici et maintenant pour se préparer un avenir immédiat et lointain plus serein.
Tout simplement faire de cette épreuve un apprentissage dont il gardera quelque chose de positif, voire pour reprendre les propres termes de certains patients, une « chance » d’avoir eu un accident ou vécu une agression. Comme probablement vous-même à cette seconde, nous avons été, la première fois, presque choqués de cette phrase. Mais apprendre à lire entre les mots s’avère précieux. Le sens de leur propos nous apparaît aujourd’hui lumineux. L’intensité de tout ce qui se produit dans ces moments-là, bien utilisée et redirigée vers un objectif thérapeutique, s’avère aussi puissante qu’une marée capable de faire tourner d’immenses turbines.
UNE PIERRE DANS L’EAU
Lorsque le téléphone sonna, au milieu de la nuit, pour une femme enceinte de huit mois et trois semaines, c’est l’accouchement à domicile qui nous vint à l’esprit en premier. Le monde de l’urgence révèle son lot de surprises car il n’en n’était rien. Amandine, nous l’appellerons ainsi, souffrait le martyre d’une luxation de rotule gauche. Elle était, de plus, « incarcérée » au creux d’un pouf de salon, où elle avait cherché maladroitement à s’assoir afin de savourer quelques fraises Tagada. Elle ne pouvait plus bouger. Les pompiers envoyés à la rescousse restaient impuissants, car le simple contact d’un tissu semblait lui arracher la jambe. Quant à la déplacer ou la porter pour l’allonger sur un brancard... La douleur est subjective, personnelle, variable et ne se partage pas. Seule compte la perception de la patiente. D’où notre intervention pour apporter une solution. Le décor calme et paisible de l’appartement contraste avec le visage torturé et fixe de la jeune femme. Sa jambe gauche, en flexion, figée et contractée tel un bloc de béton ne tolère aucun mouvement. Plus haut, la fragile rondeur prononcée de son ventre abritant une vie nouvelle exclut l’usage habituel d’une puissante chimie antalgique. Motivé par des expériences antérieures de ce type, nous optons pour une communication thérapeutique paradoxale. Après les présentations d’usage et lui avoir demandé son prénom, pendant que le reste de l’équipe installe le matériel de monitoring, nous engageons une conversation qui peut sembler décalée de prime abord :
- Amandine, pendant que toutes les autres personnes ici présentes gèrent le reste de votre corps, je vous invite à m’accompagner jusqu’à votre rotule gauche. Seriez- vous d’accord pour ne vous intéresser qu’à elle pour l’instant ?
- Euh... oui, dit-elle étonnée...
- C’est parfait, vous êtes très courageuse. Je vous félicite de relever ce défi. Alors, laissez tout votre esprit descendre dans ce genou-là, tout dur et figé. Je ne sais même pas, si tout occupé à sa douleur très intense, il va être capable de sentir le contact de ma main qui se pose sur sa rotule coincée. Qu’en dites-vous ?
- Euhhh...
- Vous voyez, pendant que tous ces gens s’occupent de vous et du confort de votre bébé... C’est un garçon ou une fille ?
Hein ? Euhh une fille.
- Magnifique, quelle chance ! Profitez-en pour venir tourner autour de cette douleur intéressante. Vous la sentez palpiter ? Un peu comme un nouveau cœur en vous ?
- Oui, on dirait ça... C’est étrange.
-Allez encore plus près. À quoi vous fait penser cette tension toute coincée là, comme ce genou et cette jambe au bout du genou ?
- Euhhh, comme si c’était en pierre.
- Quelle belle image ! Et qu’est-ce qui pour vous est le plus éloigné, le plus contraire à de la pierre dans l’univers ? Pendant ce dialogue, ma main est posée sur la rotule et perçoit la tension des muscles et le figement de l’articulation verrouillée.
- Par exemple, si le bas est au haut, le froid est au chaud, la pierre est à... ?
- L’eau ? La pierre est à l’eau ! dit-elle en riant de sa rime inconsciente.
- C’est magnifique Amandine, vous avez trouvé votre solution. Alors maintenant, pendant que mon collègue va gonfler ce brassard autour de votre bras de l’autre côté, vous allez pouvoir vous intéresser maintenant à cette autre sensation. Et plus vous sentirez la pression forte autour de votre bras, plus vous laisserez une partie de vous-même rejoindre votre bébé qui est lui aussi dans l’eau si confortable, et vous, vous en profiterez pour prendre un bain tout chaud et relaxant avec lui. Le tout premier que vous partagerez dans cette belle expérience d’aujourd’hui. Vous allez pouvoir vous laisser porter par les flots paisibles et vous abandonner à ce confort intérieur. Vous et tout votre corps, qui deviendra lui même chaque goutte d’eau, chaque vague, liquide et fluctuante, ondulante, s’écoulant, aussi fluide et limpide qu’une mer (mère) calme et ruisselante. Devenez cette eau, devenez chaque molécule.
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Version papier épuisée de ce numéro, la version PDF est fournie à la place
Ce hors-série traite des multiples visages de la douleur et explore les ressources créatives des patients et des thérapeutes.
Edito :“Mille douleurs“ Thierry Servillat
“Aide à l’accouchement“. Une hypnose extemporanée. Yves Halfon.
“Urgences en souffrances“. Les sphères de l’antalgie. Franck Garden-Brèche
“L’hypnose du dentiste“. D’abord pour le soignant ! Kenton Kaiser
“Après la torture“. Une hypnose hors du commun. Emmanuel Héau.
“Chirurgie carcinologique du sein“. Bénéfices hypnotiques. Fabienne Roelants et Christine Watremez
“En mode existentiel“. Témoignage auto-hypnotique. Sophie Cohen
“Douleur chronique“. Une ignorance qui structure. Antoine Bioy
Hypno-photomontage. Pierre-Henri Garnier
Coïncidences : “Les madeleines ou le secret du monde“ Jean-Pierre Meyzer
Humeur : “Avant de partir pour Terra Hypnosia“ Imelda Schwartz Haehnel
Pour acheter ce numéro de la Revue Hypnose & Thérapies Brèves à l’unité, ou vous abonner, cliquez ici
Ce hors-série traite des multiples visages de la douleur et explore les ressources créatives des patients et des thérapeutes.
Edito :“Mille douleurs“ Thierry Servillat
“Aide à l’accouchement“. Une hypnose extemporanée. Yves Halfon.
“Urgences en souffrances“. Les sphères de l’antalgie. Franck Garden-Brèche
“L’hypnose du dentiste“. D’abord pour le soignant ! Kenton Kaiser
“Après la torture“. Une hypnose hors du commun. Emmanuel Héau.
“Chirurgie carcinologique du sein“. Bénéfices hypnotiques. Fabienne Roelants et Christine Watremez
“En mode existentiel“. Témoignage auto-hypnotique. Sophie Cohen
“Douleur chronique“. Une ignorance qui structure. Antoine Bioy
Hypno-photomontage. Pierre-Henri Garnier
Coïncidences : “Les madeleines ou le secret du monde“ Jean-Pierre Meyzer
Humeur : “Avant de partir pour Terra Hypnosia“ Imelda Schwartz Haehnel
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