Editorial : Attention, purin d’orties ! Dr Patrick Bellet
Drôle d’accroche sans doute, mais une sorte d’urticaire mental me démange. Attention. Que veut-il dire avec ce mot ? Prendre garde ? Ou bien être attentif ? Et alors quelle différence ? La seule qui conduit largement le monde : la peur ! Et le meilleur moyen de lutte qui ait été trouvé, combinant économie de moyens mis en jeu et minimes dégâts collatéraux, est le fameux principe de précaution. Principe au nom duquel nul ne peut s’opposer, sous peine de passer pour un irresponsable voire un complice des fauteurs de troubles. Un exemple parmi d’autres : la nourriture.
Articles :
La vérité Hypnotique. Histoire de ses avatars. Thierry Melchior
« Hypnose » et « vérité » : quand on associe ces deux mots, une des premières idées susceptibles de venir à l’esprit, c’est que l’hypnose est un moyen d’aider les patients à retrouver les vraies causes, l’origine véritable mais « refoulée », « clivée », « déniée », « désavouée » ou « dissociée » des symptômes psychologiques ou psychosomatiques dont ils souffrent.
La douleur dans l’entonnoir ne coulera plus dans le tonneau des Danaïdes. Dr Eric Bardot
Le contenu de cet article a servi, dans le cadre des Transversales de Vaison-la-Romaine 2006, de canevas à l’animation d’un atelier qui avait pour finalité de présenter un métamodèle de traitement dans les thérapies de la douleur et de la détresse. Ce métamodèle a été conçu à partir de mon expérience professionnelle en collaboration étroite avec mes collègues nantais de l’Arepta.
Faut-il se méfier du mois de février ? Milton H. Erickson et l’éthique. Dr Jean-Claude Espinosa
« L’homme de février » est l’étude d’un cas par Milton H. Erickson, en 1945, qui illustre l’utilisation de la régression en âge dans le traitement d’une jeune femme dépressive. Celle-ci souffrait également d’une phobie de l’eau provenant du souvenir traumatique refoulé d’avoir été responsable de la noyade de sa sœur, noyade qui n’a pas eu lieu.
L’hypnose chez l’enfant. Le jeu du « comme si ». Dr Chantal Wood, Antoine Bioy
L’hypnose est un outil fabuleux lorsqu’on travaille avec les enfants. En effet, l’enfant est déjà dans un monde imaginaire et va pouvoir adhérer d’autant plus facilement à ces techniques et apprendre à faire face à sa douleur ou ses problèmes. Dans notre hôpital, l’hypnose est largement utilisée par un bon nombre des soignants :
La fibromyalgie comme une métaphore. Une prison, une cage… réelle ou virtuelle ? Géraldine Franzetti, Etienne Lajous
La fibromyalgie rencontre de plus en plus d’intérêt dans les milieux scientifiques, et le dernier Congrès mondial de la douleur s’en est fait l’écho à Sydney, en août 2005. Il ressort de ces études que 600 000 Français, 2 % de la population occidentale et jusqu’à 4,9 % des femmes seraient atteints par cette affection. Bien que reconnue par l’OMS, certains pensent que ce syndrome n’existe pas. L’un de nos confrères écrivait récemment dans une revue professionnelle (Revue pratique Médecine générale 2005 ; 19,692) : « Allons-nous longtemps cautionner des diagnostics douteux ou à la limite de l’escroquerie pure ?... »
Rubriques :
Les grands praticiens : Ernest Rossi, un « horloger » hors du commun. Dr Claude Virot
Nous sommes en 1977. Ernest Rossi a 44 ans, Milton Erickson 76 ans. Ils travaillent ensemble depuis trois ans et Rossi est toujours très étonné de la durée inhabituellement longue (90 à 120 minutes) des séances d’Erickson. Un jour, Rossi lit un article récent de chronobiologistes décrivant un rythme ultradien psychologique fait de cycles de 90 à 120 minutes tout au long des 24 heures d’une journée. Erickson n’en avait jamais entendu parler et découvre lui aussi ces données. Le premier lien entre les méthodes d’Erickson et les recherches scientifiques actuelles sur les rythmes cérébraux s’établit à cet instant.
Quiproquo, malentendu et incommunicabilité : Mais… alors ? Manfred Prior, dessin de Muhuc
Quand le psychothérapeute demande à ses patients les objectifs à atteindre dans la thérapie, les patients savent normalement très bien ce qu’ils ne veulent pas et où ils ne veulent pas aller. Ce qui est si difficile la plupart du temps, c’est de dire d’une façon positive ce que l’on veut et où on veut aller. Alors que les objectifs qu’on connaît et qu’on peut formuler sont tellement plus faciles à atteindre que des objectifs inconnus et informulés.
Références : L’imagination reconnue par les autorités ! Lavoisier, Jussieu, Franklin témoignent. Dr Patrick Bellet
Les autorités viennent mettre leur nez dans cette affaire qui empoisonne les esprits de- puis bien trop longtemps. Qu’en est-il de la réalité scientifique de ces pratiques qui pré- tendent soulager, voire guérir sans l’aide de médicaments ? Elles ne s’y opposent pas, non ; elles les tiennent pour secondaires et parmi leurs partisans s’illustrent nombre de médecins et non des moindres, comme le Dr Deslon, médecin du comte d’Artois, frère du roi, qui est un fervent partisan de la doctrine dite du « magnétisme animal » du Dr Mesmer.
Exposition : « Nous autres » au musée de Genève. L’ethnocentrisme au cœur du débat. François René Chardon
L’exposition « Nous Autres » du Musée d’Ethnographie de Genève affiche comme programme la remise en cause de l’ethno- centrisme, idée présentée comme universelle. L’ambition est d’apporter une réponse au racisme que les responsables de la manifestation relient à la méconnaissance, à l’isolement et à la peur de l’altérité.
Congrès et conférences : XXVIIe congrès de la Société Internationale d’Hypnose. L’hypnose dans les temps difficiles. Christine Guilloux
Acapulco. Vue sur la baie. Couleurs et tequila. Plongeurs de la Quebrada qui se jettent d'un rocher de 40 mètres de haut, défiant les furias de la mer. La perle du Pacifique accueille les quatre cents participants au XXVIIe Congrès de la Société Internationale d'Hypnose. Plongée dans les cultures et dans les langues. Traductions simultanées. Anglais, Espagnol, Français. Le Dr Teresa Robles, présidente du Centre Ericksonien de Mexico a voulu permettre au plus grand nombre de parler dans leur langue et évidemment ouvrir le plus possible aux latinos-américains. 400 participants dont 50 francophones. 33 nationalités représentées.
Notes de lectures : François René Chardon, Christine Guilloux
Humeur : Créativité et hypnose. Répondre à l’inventivité du patient. Paul-Henri Mambourg
L’hypnose est souvent associée à la créativité. En effet, les situations cliniques exposées par les « ténors », de Mesmer à Erickson, font la part belle à l’inventivité et à l’inspiration parfois géniales. Mais ces ressources ne sont pas l’apanage des « hypnothérapeutes ». On les retrouve dans toutes les formes de thérapie, de manière plus ostentatoire dans les thérapies systémiques, stratégiques, orientées vers la solution, ou d’autres de la même famille.
Drôle d’accroche sans doute, mais une sorte d’urticaire mental me démange. Attention. Que veut-il dire avec ce mot ? Prendre garde ? Ou bien être attentif ? Et alors quelle différence ? La seule qui conduit largement le monde : la peur ! Et le meilleur moyen de lutte qui ait été trouvé, combinant économie de moyens mis en jeu et minimes dégâts collatéraux, est le fameux principe de précaution. Principe au nom duquel nul ne peut s’opposer, sous peine de passer pour un irresponsable voire un complice des fauteurs de troubles. Un exemple parmi d’autres : la nourriture.
Articles :
La vérité Hypnotique. Histoire de ses avatars. Thierry Melchior
« Hypnose » et « vérité » : quand on associe ces deux mots, une des premières idées susceptibles de venir à l’esprit, c’est que l’hypnose est un moyen d’aider les patients à retrouver les vraies causes, l’origine véritable mais « refoulée », « clivée », « déniée », « désavouée » ou « dissociée » des symptômes psychologiques ou psychosomatiques dont ils souffrent.
La douleur dans l’entonnoir ne coulera plus dans le tonneau des Danaïdes. Dr Eric Bardot
Le contenu de cet article a servi, dans le cadre des Transversales de Vaison-la-Romaine 2006, de canevas à l’animation d’un atelier qui avait pour finalité de présenter un métamodèle de traitement dans les thérapies de la douleur et de la détresse. Ce métamodèle a été conçu à partir de mon expérience professionnelle en collaboration étroite avec mes collègues nantais de l’Arepta.
Faut-il se méfier du mois de février ? Milton H. Erickson et l’éthique. Dr Jean-Claude Espinosa
« L’homme de février » est l’étude d’un cas par Milton H. Erickson, en 1945, qui illustre l’utilisation de la régression en âge dans le traitement d’une jeune femme dépressive. Celle-ci souffrait également d’une phobie de l’eau provenant du souvenir traumatique refoulé d’avoir été responsable de la noyade de sa sœur, noyade qui n’a pas eu lieu.
L’hypnose chez l’enfant. Le jeu du « comme si ». Dr Chantal Wood, Antoine Bioy
L’hypnose est un outil fabuleux lorsqu’on travaille avec les enfants. En effet, l’enfant est déjà dans un monde imaginaire et va pouvoir adhérer d’autant plus facilement à ces techniques et apprendre à faire face à sa douleur ou ses problèmes. Dans notre hôpital, l’hypnose est largement utilisée par un bon nombre des soignants :
La fibromyalgie comme une métaphore. Une prison, une cage… réelle ou virtuelle ? Géraldine Franzetti, Etienne Lajous
La fibromyalgie rencontre de plus en plus d’intérêt dans les milieux scientifiques, et le dernier Congrès mondial de la douleur s’en est fait l’écho à Sydney, en août 2005. Il ressort de ces études que 600 000 Français, 2 % de la population occidentale et jusqu’à 4,9 % des femmes seraient atteints par cette affection. Bien que reconnue par l’OMS, certains pensent que ce syndrome n’existe pas. L’un de nos confrères écrivait récemment dans une revue professionnelle (Revue pratique Médecine générale 2005 ; 19,692) : « Allons-nous longtemps cautionner des diagnostics douteux ou à la limite de l’escroquerie pure ?... »
Rubriques :
Les grands praticiens : Ernest Rossi, un « horloger » hors du commun. Dr Claude Virot
Nous sommes en 1977. Ernest Rossi a 44 ans, Milton Erickson 76 ans. Ils travaillent ensemble depuis trois ans et Rossi est toujours très étonné de la durée inhabituellement longue (90 à 120 minutes) des séances d’Erickson. Un jour, Rossi lit un article récent de chronobiologistes décrivant un rythme ultradien psychologique fait de cycles de 90 à 120 minutes tout au long des 24 heures d’une journée. Erickson n’en avait jamais entendu parler et découvre lui aussi ces données. Le premier lien entre les méthodes d’Erickson et les recherches scientifiques actuelles sur les rythmes cérébraux s’établit à cet instant.
Quiproquo, malentendu et incommunicabilité : Mais… alors ? Manfred Prior, dessin de Muhuc
Quand le psychothérapeute demande à ses patients les objectifs à atteindre dans la thérapie, les patients savent normalement très bien ce qu’ils ne veulent pas et où ils ne veulent pas aller. Ce qui est si difficile la plupart du temps, c’est de dire d’une façon positive ce que l’on veut et où on veut aller. Alors que les objectifs qu’on connaît et qu’on peut formuler sont tellement plus faciles à atteindre que des objectifs inconnus et informulés.
Références : L’imagination reconnue par les autorités ! Lavoisier, Jussieu, Franklin témoignent. Dr Patrick Bellet
Les autorités viennent mettre leur nez dans cette affaire qui empoisonne les esprits de- puis bien trop longtemps. Qu’en est-il de la réalité scientifique de ces pratiques qui pré- tendent soulager, voire guérir sans l’aide de médicaments ? Elles ne s’y opposent pas, non ; elles les tiennent pour secondaires et parmi leurs partisans s’illustrent nombre de médecins et non des moindres, comme le Dr Deslon, médecin du comte d’Artois, frère du roi, qui est un fervent partisan de la doctrine dite du « magnétisme animal » du Dr Mesmer.
Exposition : « Nous autres » au musée de Genève. L’ethnocentrisme au cœur du débat. François René Chardon
L’exposition « Nous Autres » du Musée d’Ethnographie de Genève affiche comme programme la remise en cause de l’ethno- centrisme, idée présentée comme universelle. L’ambition est d’apporter une réponse au racisme que les responsables de la manifestation relient à la méconnaissance, à l’isolement et à la peur de l’altérité.
Congrès et conférences : XXVIIe congrès de la Société Internationale d’Hypnose. L’hypnose dans les temps difficiles. Christine Guilloux
Acapulco. Vue sur la baie. Couleurs et tequila. Plongeurs de la Quebrada qui se jettent d'un rocher de 40 mètres de haut, défiant les furias de la mer. La perle du Pacifique accueille les quatre cents participants au XXVIIe Congrès de la Société Internationale d'Hypnose. Plongée dans les cultures et dans les langues. Traductions simultanées. Anglais, Espagnol, Français. Le Dr Teresa Robles, présidente du Centre Ericksonien de Mexico a voulu permettre au plus grand nombre de parler dans leur langue et évidemment ouvrir le plus possible aux latinos-américains. 400 participants dont 50 francophones. 33 nationalités représentées.
Notes de lectures : François René Chardon, Christine Guilloux
Humeur : Créativité et hypnose. Répondre à l’inventivité du patient. Paul-Henri Mambourg
L’hypnose est souvent associée à la créativité. En effet, les situations cliniques exposées par les « ténors », de Mesmer à Erickson, font la part belle à l’inventivité et à l’inspiration parfois géniales. Mais ces ressources ne sont pas l’apanage des « hypnothérapeutes ». On les retrouve dans toutes les formes de thérapie, de manière plus ostentatoire dans les thérapies systémiques, stratégiques, orientées vers la solution, ou d’autres de la même famille.
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Laurence ADJADJ
Hypnothérapeute, Thérapie EMDR, Thérapies Brèves, Psychologue.
Formatrice en Hypnose Ericksonienne, EMDR, Thérapies Brèves Orientées Solution à l’Institut Hypnotim de Marseille, dont elle est Présidente Fondatrice.
Exerce dans le Cabinet d'Hypnose, Thérapies Brèves et EMDR de Marseille 13006
Conférencière au sein des congrès de la CFHTB, Confédération Francophone d'Hypnose et Thérapies Brèves.
Rédactrice web sur l’Hypnose et les Thérapies Brèves… En savoir plus sur cette rédactrice
Hypnothérapeute, Thérapie EMDR, Thérapies Brèves, Psychologue.
Formatrice en Hypnose Ericksonienne, EMDR, Thérapies Brèves Orientées Solution à l’Institut Hypnotim de Marseille, dont elle est Présidente Fondatrice.
Exerce dans le Cabinet d'Hypnose, Thérapies Brèves et EMDR de Marseille 13006
Conférencière au sein des congrès de la CFHTB, Confédération Francophone d'Hypnose et Thérapies Brèves.
Rédactrice web sur l’Hypnose et les Thérapies Brèves… En savoir plus sur cette rédactrice