CONTRIBUTION À LA NATURE VÉGÉTALE DE L’HYPNOSE
Digressions à la manière d’un road-movie sur la pratique de l’hypnose, entre académisme et sérendipité.
C’était une journée banale. Je devais me rendre dans un hôpital pour une conférence. Après un démarrage un peu matinal, la route départementale me mène de Vaison jusqu’à l’autoroute à Bollène. La routine. L’arrivée au péage. Ralentir, s’arrêter, prendre le ticket. La barrière qui se lève. Première, seconde, troisième. Les vitesses s’enchaînent avec l’entrée sur l’autoroute proprement dite, avant de se glisser dans le flux de voitures. Calculer la distance de sécurité et garder une vitesse régulière dans les limites autorisées. Nous sommes des milliers les uns à côté des autres. Seuls. Il doit bien y avoir des raisons à circuler en ligne droite, solitaires…
De toute façon, nous sommes en sécurité. Elle est même visible, jaune fluo… La route est très bien balisée, fléchée, monotone et le temps est long sur ces trajets au milieu de paysages inaccessibles et lointains. D’ailleurs, le service d’entretien coupe les arbres qui bordent depuis des années la chaussée. Un double avantage : ni le regard, ni la voiture ne se heurteront à ce rideau maintenant abattu. Par mesure de sécurité. C’est important la sécurité !
Ici tout est organisé, pas d’improvisation envisageable. Certains panneaux indiquent de façon ambiguë la présence d’une gendarmerie à la prochaine sortie, secours ou menace... Cette route est un canal, une voie de communication anonyme, sans attrait, dont des bretelles se détachent, de temps à autre, pour rejoindre quelque ceinture forcément périphérique ! Rien, ici, n’est fait pour inspirer quoique ce soit. C’est la voie authentique. Avec un A comme autoroute. Tout est y connu, planifié de A à Z comme zoo... Installe-toi confortablement. La voiture dispose dans sa puce de télépéage d’une sonnerie t’avertissant de ton arrivée à destination. Aie confiance… c’est pour bientôt ! De temps à autre, quelques camions ou voitures plus lents, à doubler. Automatiquement.
Coup d’œil dans les rétros et la manœuvre s’enclenche, à peine accélérée. Sans même m’en rendre compte, mes yeux suivent la bande centrale ou plus exactement la barrière centrale, en béton. Elle est bâtie de blocs préfabriqués gris et scellés les uns aux autres ; cependant il reste entre ces immenses parpaings des interstices, des sortes d’encoches par où il était possible de les saisir lors de la construction. Et là dans ces sombres anfractuosités, je vois des herbes folles. Folles, elles sont folles ! Folles de pousser là !
Ces brindilles qui persistent à vouloir grandir là où le milieu est le plus hostile, minéral, gazé, pollué. Là où les architectes, les ingénieurs, les ouvriers, tous ont pris soin de bien creuser, aplanir, combler, bitumer et bétonner ce ruban de vitesse sécuritaire. Les instructions étaient claires. Pas une touffe, pas un poil, pas une herbe ne doit reparaître. Et pourtant… Les plans les plus étudiés avaient été élaborés pour tracer des lignes courbes si lisses et droites, un peu comme des plates-bandes, mais pour les voitures. Platebande n’a jamais été très flatteur, ni excitant, davantage évocateur d’un contrôle castrateur. Les folles. Que font-elles là ? Personne ne prend soin d’elles. Bien au contraire. Personne ne les arrose, ni ne les bine, sinon ce serait au marteau-piqueur !
Quelle vitalité les pousse à croître au milieu de l’adversité ? Et vivre une existence non désirée et non reconnue. Elles doivent en avoir des qualités pour ressurgir dans cet univers calibré et univoque… Là où tout est payant, la trajectoire prévisible et jalonnée ; elles s’installent à la marge, vagabondes, discrètes et s’enracinent. Comme une espérance. Pendant que mon esprit s’étonne de la persistance de ces herbes folles, je réalise que le soleil qui se lève à ma droite projette les ombres des voitures sur ce parapet vertical. Comme si cette ombre se déplaçant sur le béton ébréché dessinait une horloge solaire linéaire munie d’une graduation sans numéro, vertigineusement horizontale ! Toujours la même heure, allongée, étirée. Inexorablement. Le temps a disparu. Sans prévenir. Cette monotonie a des effets anesthésiants dont la répétition à l’identique donne la fausse certitude dans laquelle l’habitude se confond avec la normalité. Et c’est alors qu’une sorte d’assoupissement m’envahit. Une torpeur alourdissante, engluante.
Heureusement soudain, la musique d’un chanteur de variétés à brushing des années 70 fit irruption dans l’autoradio. Une histoire d’été indien... je crois. Histoire dans laquelle Joe Dassin évoque une vague qui n’atteindra jamais la dune... Confusion des lieux et distorsion du temps, les repères usuels de mon véhicule deviennent flous, mes perceptions se modifient. Comme un choc sans impact, les herbes me font signe. Mon esprit commence à flot ter, la voiture est maintenant en pilotage automatique... C’est alors que se produit un phénomène étrange. Une voix étonnante sort de l’autoradio. En voix off derrière le refrain à succès. Un chant ? Un murmure ? Elle me parle, s’adresse à moi et semble être celle des herbes, les folles du bord de la route. En tout cas, c’est mon impression. Et cette voix entêtante semble m’appeler par l’autoradio. Je sais, je sais certains d’entre vous s’interrogent sur cette expérience. Moi-même en suis encore troublé.
Ce n’étaient que quelques mots un peu énigmatiques : « De l’autre côté… de l’autre côté… » Peut-être ces herbes forment-elles un réseau d’évasion ? Depuis ma précédente expérience, je ne m’étonne de rien avec elles. Pure coïncidence certainement, un panneau indique une station-service. Clignotant, ralentissement, parking. Pour autant le message qui me parvient n’est pas de remplir le réservoir… Cet endroit appelé « aire de repos » me paraît bien plus une excroissance artificielle qu’un territoire dédié à la sérénité. Attiré, hypnotisé par cette voix, je ne prends même pas la peine de fermer la porte et traverse ce que les « techniciens de surface » nomme : espaces verts. Espace vert ! Où est le gazon ? Où est la pelouse? Les pâquerettes et le pissenlit ? Les cabrioles des sauterelles ? Les apéros des abeilles et des papillons ? Les pique-niques des escargots ? Il ne reste qu’une herbe industrielle, scarifiée, roulée, tondue ! Un espace vert ! Quelle misère que cette techno-appellation pour un succédané végétal dépourvu de racines ! Une simple surface colorée, un contrôle des apparences, une sorte de culture hors-sol du réel... Mais au fond, là, derrière un bosquet, survivant d’une autre vie, une brèche apparait.
De nouveau la voix se fait entendre : « De l’autre côté… de l’autre côté… » En m’approchant, je vois un lierre accroché à la barrière de fil de fer, il en écarte les mailles effilochées comme pour me laisser le passage ! Il me dit, oui, il me dit cette parole : « C’est l’entrée de secours ! Vas-y ! » Un premier talus glissant, puis un deuxième ça y est. J’y suis ! De l’autre côté ! Déjà les sons sont atténués, assourdis. L’autoroute n’est plus qu’un bourdonnement latéral, subsidiaire. Et il me revient ce haïku : « Herbes folles de l’été où frémit encore le rêve des guerriers ! » Devant moi s’ouvre un vallonnement boisé dont le lierre est le concierge empressé. Ici, nul besoin de clés, il n’y a pas de serrure. Il s’agit d’autre chose. De jardins ! Des jardins de conversation, de résistance, de vagabondage, des potagers mêmes. Nourriciers à bien des égards ! Certains sont cachés, discrets, si petits qu’un lézard sur une pierre y habite. D’autres voluptueux et extravagants impressionnent le visiteur novice. Et puis l’air, l’air. L’air que tu respires vient de la prairie, juste sorti des campanules. Peut-être connais-tu sous un autre nom cette échappée belle ?
Une sorte d’effraction que la raison ordinaire redoute. Serait- ce l’imagination qui irrigue ces jardins ? Il me semble reconnaître les herbes folles de tout à l’heure. Mais là, elles sont plus épanouies, plus grandes, plus nombreuses et forment de véritables bouquets. Des gerbes de pensées... Ce serait donc, là, leur pépinière et en entrée libre de surcroît...
Il suffit de faire les premiers pas. Au début, on hésite. Il arrive que certains, même, s’excusent d’entrer ainsi, croient-ils, comme des intrus.
Digressions à la manière d’un road-movie sur la pratique de l’hypnose, entre académisme et sérendipité.
C’était une journée banale. Je devais me rendre dans un hôpital pour une conférence. Après un démarrage un peu matinal, la route départementale me mène de Vaison jusqu’à l’autoroute à Bollène. La routine. L’arrivée au péage. Ralentir, s’arrêter, prendre le ticket. La barrière qui se lève. Première, seconde, troisième. Les vitesses s’enchaînent avec l’entrée sur l’autoroute proprement dite, avant de se glisser dans le flux de voitures. Calculer la distance de sécurité et garder une vitesse régulière dans les limites autorisées. Nous sommes des milliers les uns à côté des autres. Seuls. Il doit bien y avoir des raisons à circuler en ligne droite, solitaires…
De toute façon, nous sommes en sécurité. Elle est même visible, jaune fluo… La route est très bien balisée, fléchée, monotone et le temps est long sur ces trajets au milieu de paysages inaccessibles et lointains. D’ailleurs, le service d’entretien coupe les arbres qui bordent depuis des années la chaussée. Un double avantage : ni le regard, ni la voiture ne se heurteront à ce rideau maintenant abattu. Par mesure de sécurité. C’est important la sécurité !
Ici tout est organisé, pas d’improvisation envisageable. Certains panneaux indiquent de façon ambiguë la présence d’une gendarmerie à la prochaine sortie, secours ou menace... Cette route est un canal, une voie de communication anonyme, sans attrait, dont des bretelles se détachent, de temps à autre, pour rejoindre quelque ceinture forcément périphérique ! Rien, ici, n’est fait pour inspirer quoique ce soit. C’est la voie authentique. Avec un A comme autoroute. Tout est y connu, planifié de A à Z comme zoo... Installe-toi confortablement. La voiture dispose dans sa puce de télépéage d’une sonnerie t’avertissant de ton arrivée à destination. Aie confiance… c’est pour bientôt ! De temps à autre, quelques camions ou voitures plus lents, à doubler. Automatiquement.
Coup d’œil dans les rétros et la manœuvre s’enclenche, à peine accélérée. Sans même m’en rendre compte, mes yeux suivent la bande centrale ou plus exactement la barrière centrale, en béton. Elle est bâtie de blocs préfabriqués gris et scellés les uns aux autres ; cependant il reste entre ces immenses parpaings des interstices, des sortes d’encoches par où il était possible de les saisir lors de la construction. Et là dans ces sombres anfractuosités, je vois des herbes folles. Folles, elles sont folles ! Folles de pousser là !
Ces brindilles qui persistent à vouloir grandir là où le milieu est le plus hostile, minéral, gazé, pollué. Là où les architectes, les ingénieurs, les ouvriers, tous ont pris soin de bien creuser, aplanir, combler, bitumer et bétonner ce ruban de vitesse sécuritaire. Les instructions étaient claires. Pas une touffe, pas un poil, pas une herbe ne doit reparaître. Et pourtant… Les plans les plus étudiés avaient été élaborés pour tracer des lignes courbes si lisses et droites, un peu comme des plates-bandes, mais pour les voitures. Platebande n’a jamais été très flatteur, ni excitant, davantage évocateur d’un contrôle castrateur. Les folles. Que font-elles là ? Personne ne prend soin d’elles. Bien au contraire. Personne ne les arrose, ni ne les bine, sinon ce serait au marteau-piqueur !
Quelle vitalité les pousse à croître au milieu de l’adversité ? Et vivre une existence non désirée et non reconnue. Elles doivent en avoir des qualités pour ressurgir dans cet univers calibré et univoque… Là où tout est payant, la trajectoire prévisible et jalonnée ; elles s’installent à la marge, vagabondes, discrètes et s’enracinent. Comme une espérance. Pendant que mon esprit s’étonne de la persistance de ces herbes folles, je réalise que le soleil qui se lève à ma droite projette les ombres des voitures sur ce parapet vertical. Comme si cette ombre se déplaçant sur le béton ébréché dessinait une horloge solaire linéaire munie d’une graduation sans numéro, vertigineusement horizontale ! Toujours la même heure, allongée, étirée. Inexorablement. Le temps a disparu. Sans prévenir. Cette monotonie a des effets anesthésiants dont la répétition à l’identique donne la fausse certitude dans laquelle l’habitude se confond avec la normalité. Et c’est alors qu’une sorte d’assoupissement m’envahit. Une torpeur alourdissante, engluante.
Heureusement soudain, la musique d’un chanteur de variétés à brushing des années 70 fit irruption dans l’autoradio. Une histoire d’été indien... je crois. Histoire dans laquelle Joe Dassin évoque une vague qui n’atteindra jamais la dune... Confusion des lieux et distorsion du temps, les repères usuels de mon véhicule deviennent flous, mes perceptions se modifient. Comme un choc sans impact, les herbes me font signe. Mon esprit commence à flot ter, la voiture est maintenant en pilotage automatique... C’est alors que se produit un phénomène étrange. Une voix étonnante sort de l’autoradio. En voix off derrière le refrain à succès. Un chant ? Un murmure ? Elle me parle, s’adresse à moi et semble être celle des herbes, les folles du bord de la route. En tout cas, c’est mon impression. Et cette voix entêtante semble m’appeler par l’autoradio. Je sais, je sais certains d’entre vous s’interrogent sur cette expérience. Moi-même en suis encore troublé.
Ce n’étaient que quelques mots un peu énigmatiques : « De l’autre côté… de l’autre côté… » Peut-être ces herbes forment-elles un réseau d’évasion ? Depuis ma précédente expérience, je ne m’étonne de rien avec elles. Pure coïncidence certainement, un panneau indique une station-service. Clignotant, ralentissement, parking. Pour autant le message qui me parvient n’est pas de remplir le réservoir… Cet endroit appelé « aire de repos » me paraît bien plus une excroissance artificielle qu’un territoire dédié à la sérénité. Attiré, hypnotisé par cette voix, je ne prends même pas la peine de fermer la porte et traverse ce que les « techniciens de surface » nomme : espaces verts. Espace vert ! Où est le gazon ? Où est la pelouse? Les pâquerettes et le pissenlit ? Les cabrioles des sauterelles ? Les apéros des abeilles et des papillons ? Les pique-niques des escargots ? Il ne reste qu’une herbe industrielle, scarifiée, roulée, tondue ! Un espace vert ! Quelle misère que cette techno-appellation pour un succédané végétal dépourvu de racines ! Une simple surface colorée, un contrôle des apparences, une sorte de culture hors-sol du réel... Mais au fond, là, derrière un bosquet, survivant d’une autre vie, une brèche apparait.
De nouveau la voix se fait entendre : « De l’autre côté… de l’autre côté… » En m’approchant, je vois un lierre accroché à la barrière de fil de fer, il en écarte les mailles effilochées comme pour me laisser le passage ! Il me dit, oui, il me dit cette parole : « C’est l’entrée de secours ! Vas-y ! » Un premier talus glissant, puis un deuxième ça y est. J’y suis ! De l’autre côté ! Déjà les sons sont atténués, assourdis. L’autoroute n’est plus qu’un bourdonnement latéral, subsidiaire. Et il me revient ce haïku : « Herbes folles de l’été où frémit encore le rêve des guerriers ! » Devant moi s’ouvre un vallonnement boisé dont le lierre est le concierge empressé. Ici, nul besoin de clés, il n’y a pas de serrure. Il s’agit d’autre chose. De jardins ! Des jardins de conversation, de résistance, de vagabondage, des potagers mêmes. Nourriciers à bien des égards ! Certains sont cachés, discrets, si petits qu’un lézard sur une pierre y habite. D’autres voluptueux et extravagants impressionnent le visiteur novice. Et puis l’air, l’air. L’air que tu respires vient de la prairie, juste sorti des campanules. Peut-être connais-tu sous un autre nom cette échappée belle ?
Une sorte d’effraction que la raison ordinaire redoute. Serait- ce l’imagination qui irrigue ces jardins ? Il me semble reconnaître les herbes folles de tout à l’heure. Mais là, elles sont plus épanouies, plus grandes, plus nombreuses et forment de véritables bouquets. Des gerbes de pensées... Ce serait donc, là, leur pépinière et en entrée libre de surcroît...
Il suffit de faire les premiers pas. Au début, on hésite. Il arrive que certains, même, s’excusent d’entrer ainsi, croient-ils, comme des intrus.
Edito du Dr Thierry SERVILLAT, Rédacteur en Chef
QUI EST ÉRICKSONIEN ? C’est le printemps, et nous sommes en pleine effloraison éricksonienne ! De nombreux instituts éricksoniens divers et variés continuent de voir le jour, des livres éricksoniens de paraître, des sites de praticiens éricksoniens d’être mis enligne. Les éricksoniens en font des tonnes…Mille tonnes comme m’avait suggéré mon logiciel de dictée vocale à qui je m’étais confié au sujet du Magicien du Désert !
http://www.hypnose-therapeutique.com/content/hypnose-dr-thierry-servillat
http://www.hypnose-therapeutique.com/content/hypnose-dr-thierry-servillat
Récits et formes en douleur chronique
Par Fanny MILLER, avec la contribution de Pierre-Henri GARNIER. L’ACTEUR RÉSEAU « HYPNOSE ». Non seulement écouter le patient douloureux chronique, mais observer son langage lorsqu’il raconte sa rencontre avec l’hypnose. Tel a été le sujet d’une recherche menée par une jeune psychologue avec l’aide d’un logiciel d’analyse de mots.
http://hypnose-paris.com/recits-formes-en-douleur-chronique-revue-hypnose-therapies-breves-33/
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Harcèlement professionnel
Par Guillaume DELANNOY, Grégory LAMBRETTE. APPROCHE PRAGMATIQUE ET INTERACTIONNELLE. Voir autrement une situation bien souvent décrite en terme de blocage. Les auteurs nous proposent ici de considérer le harcèlement au travail comme une interaction dans laquelle la victime devient active et permet qu’un processus vivant modifie la donne.
http://www.medecines-douces.com/Harcelement-professionnel-Revue-Hypnose-Therapies-Breves-33_a1211.html
http://www.medecines-douces.com/Harcelement-professionnel-Revue-Hypnose-Therapies-Breves-33_a1211.html
Préparation mentale par la PNL. Guy MISSOUM
POUR PERFORMER PARFAITEMENT. Fille de l’hypnose, la PNL reste une pratique vivace dans certains domaines comme la préparation sportive. Spécialiste reconnu, l’auteur en présente les principaux outils utilisés. Développée initialement dans les domaines de la thérapie et de l’optimisation de la vie quotidienne, la PNL s’est très vite répandue dans l’univers de l’entreprise.
http://www.psychotherapie.fr/Preparation-mentale-par-la-PNL-Guy-MISSOUM_a182.html
http://www.psychotherapie.fr/Preparation-mentale-par-la-PNL-Guy-MISSOUM_a182.html
Musique et hypnose. Catherine ELIAT
LA VOIE DU SON ? Aspirant à devenir « pianesthésiste », Catherine Eliat approfondit ici une méditation sur l’utilisation de la musique hypnose, particulièrement dans la prise en charge de la douleur aigüe chirurgicale. Un texte qu’elle fait progresser piano appassionata. Dès ma première formation à l’hypnose, en 2007, à Emergences avec Claude Virot, et alors que parallèlement je reprenais un contact intensif avec la musique, je me suis interrogée sur les liens entre la pratique de l’hypnose dans le soin, et la pratique instrumentale ou vocale des musiciens.
http://www.hypnose-ericksonienne.org/Musique-et-hypnose-Catherine-ELIAT_a642.html
http://www.hypnose-ericksonienne.org/Musique-et-hypnose-Catherine-ELIAT_a642.html
Milton Erickson. Penser à la main. Dr Thierry Servillat
Juhani Pallasmaa est architecte et finlandais. Il vient de publier un livre dont le titre fait immédiatement écho à tout praticien utilisant dans son travail l’approche d’Ernest Rossi : La main qui pense. Original dans la forme (car abondamment illustré, comme notre revue, d’images en noir et blanc qui éclairent considérablement le propos), il l’est aussi dans son projet : « (…) souligner les mécanismes relativement inconscients de la pensée et de la création qui sont à l’oeuvre chez l’écrivain, l’artiste, l’artisan ou l’architecte ».
http://hypnose-paris.com/milton-erickson-penser-main-dr-thierry-servillat/
http://hypnose-paris.com/milton-erickson-penser-main-dr-thierry-servillat/
“Pour le moins”. Dr Stefano COLOMBO Quiprocquo, Malentendu et Incommunicabilité 33
Pour le moins c’est clair ! En moins de temps qu’il n’en faut pour le lire, j’ai eu la sensation, pour ne pas dire la conviction, que je vaux moins que zéro, à moins que...Prenons les mathématiques : moins et moins cela fait plus.
Sauvé ! J’ai volé deux pommes, et la vieille dame s’est retrouvée avec deux pommes en moins, le lendemain j’ai récidivé. Elle avait encore deux pommes en moins, et moi, j’en avais quatre en plus. Simple non ? Moins deux et moins deux donne quatre.
http://hypnose-ericksonienne.fr/revue-hypnose-therapies-breves-33/colombo
Sauvé ! J’ai volé deux pommes, et la vieille dame s’est retrouvée avec deux pommes en moins, le lendemain j’ai récidivé. Elle avait encore deux pommes en moins, et moi, j’en avais quatre en plus. Simple non ? Moins deux et moins deux donne quatre.
http://hypnose-ericksonienne.fr/revue-hypnose-therapies-breves-33/colombo
Actualités scientifiques. Antoine BIOY
Commençons par les actualités dans le soin. Kamen et coll. (2014) confirment l’intérêt de l’hypnose dans les nausées et vomissement liés à la chimiothérapie chez les patients atteints de cancer (avec l’avantage très formel de ne pas nécessiter de matériel et que le patient peut apprendre l’autohypnose et donc pratiquer seul). Toujours dans le cancer, une étude prospective de Paquier et coll. (CHU de Poitiers) montre l’intérêt d’une séance d’hypnoanalgésie accompagnant la photothérapie dynamique (traitement de lésions cancéreuses ou précancéreuses).
http://www.hypnose.media/Actualites-scientifiques-Antoine-BIOY_a50.html
http://www.hypnose.media/Actualites-scientifiques-Antoine-BIOY_a50.html
Milton Erickson. La réalisation du Magicien du désert
Contributions de Roxanna ERICKSON-KLEIN, Alexander VESELY, Mary CIMILUCA.Le film Magicien du désert, réalisé par Alexander Vesely, est un film sur le Dr Milton Erickson. Il parle à la fois de l’histoire de cet homme remarquable, et des profondes impressions que celui-ci était capable de provoquer en un instant. C’est l’histoire de l’impact qu’il a eu sur des personnes et sur le métier psychothérapeutique en pleine évolution. Les personnes ayant cette capacité sont rares et leur propre histoire est singulière.
http://www.hypnose-ericksonienne.org/Milton-Erickson-La-realisation-du-Magicien-du-desert_a643.html
http://www.hypnose-ericksonienne.org/Milton-Erickson-La-realisation-du-Magicien-du-desert_a643.html
A propos du réseau « Hypnose et Maternité »
Par Isabelle BARGELE, Armelle TOUYAROT. Pourquoi un article d’information sur le réseau « Hypnose et maternité » dans la rubrique « billet d’humeur » ? Il semble que ce soit courant d’associer « humeurs » et maternité… Humeurs fluctuantes en raison notamment de leur rapport avec les hormones. Revenons au dictionnaire : Humeur : du latin humor, liquide. Disposition affective de base dont les variations entre une tonalité agréable (pôle du plaisir) et une tonalité désagréable (pôle de la douleur) seraient sous-tendues par une régulation neuro-humorale (Larousse).
http://www.hypnose-ericksonienne.org/A-propos-du-reseau-Hypnose-et-Maternite_a644.html
http://www.hypnose-ericksonienne.org/A-propos-du-reseau-Hypnose-et-Maternite_a644.html