CHU de Caen, Léa, 11 ans
Elle doit subir une seconde ponction lombaire. La première fut douloureuse. Elle est reçue par deux infirmières. L’une prépare le soin, pendant que l’autre accompagne l’enfant en utilisant une hypnose conversationnelle. Dans le premier temps de cette rencontre, l’infirmière légitime les peurs de l’enfant. Essentiellement en lui demandant de décrire cette douleur ressentie auparavant et d’exprimer ses peurs. Cette conversation est déjà un chemin qui mène à la transe hypnotique. Plus l’infirmière demande des détails sensoriels et le ressenti de l’enfant, plus elle intériorise l’enfant.
Le fait de traduire en paroles son expérience dissocie Léa de son expérience passée. Ensuite l’infirmière lui pose cette question et se pose cette question :
« Comment puis-je t’aider ? Pour que cela soit plus confortable aujourd’hui ? »,
« Comment peux-tu t’aider ? »
Léa choisit ses vacances en Corse. De nouveau par la conversation Léa est amenée à oublier le contexte anxiogène du prélèvement pour voyager dans son souvenir. Tout ceci prend cinq minutes. Le médecin arrive pour pratiquer la ponction.
Léa accepte que le soin commence. Et l’infirmière lui demande de fixer un point devant elle : « Quand tu seras prête, tu pourras fermer les yeux, et je t’accompagne en Corse. »
La ponction se fait, sans que Léa manifeste quoi que ce soit. L’infirmière lui demande comment cela s’est passé et loue le travail de Léa, et lui montre comment elle pourra le refaire sans sa présence : apprentissage rapide d’une technique d’auto-hypnose. Les parents entrent, et Léa raconte comment elle a maîtrisé sa peur, et la douleur.
CHU de Rouen, Jean, 51 ans
Consultation pour une douleur aiguë à l’épaule gauche, après une chute à l’épaule. Diagnostic médical fait ; on lui propose de lui apporter un soulagement avec l’utilisation de l’hypnose.
La douleur aiguë, comme la douleur chronique, se vit selon nous comme une hypnose négative. Le patient est centré sur sa douleur (fixation de l’attention) et il mobilise aussi bien ses émotions et ses représentations mentales sur cette douleur.
Le praticien demande effectivement à Jean de parler de sa douleur, de la décrire, de la mesurer. Légitimer la douleur va permettre au médecin de préparer sa séance. On dit que tout commence là où est le patient, c’est-à-dire la fixation de l’attention du patient sur la douleur et les associations mentales souvent morbides qui en découlent.
Ensuite, il est proposé à Jean l’apprentissage de l’analgésie hypnotique dans la main droite, main opposée à la partie douloureuse. C’est l’apprentissage du gant analgésique. Jean va apprendre à protéger cette main d’une douleur occasionnée par le médecin. Il est mis dans une transe hypnotique (très souvent fixation de l’attention visuelle, pour réduire les perceptions, puis fermeture des yeux pour ce travail intérieur). Il va imaginer de façon vive qu’il porte un gant protecteur (il doit visualiser la forme, l’épaisseur, la texture, la couleur) ; le praticien associera des suggestions d’analgésie au travail imaginaire de Jean. Par exemple : « Plus vous renforcez l’épaisseur du gant, plus la main s’engourdit et développe une forme d’anesthésie… Vous aurez encore des sensations tactiles mais rien d’autre… » Ensuite est vérifiée par de forts pincements l’anesthésie.
Elle doit subir une seconde ponction lombaire. La première fut douloureuse. Elle est reçue par deux infirmières. L’une prépare le soin, pendant que l’autre accompagne l’enfant en utilisant une hypnose conversationnelle. Dans le premier temps de cette rencontre, l’infirmière légitime les peurs de l’enfant. Essentiellement en lui demandant de décrire cette douleur ressentie auparavant et d’exprimer ses peurs. Cette conversation est déjà un chemin qui mène à la transe hypnotique. Plus l’infirmière demande des détails sensoriels et le ressenti de l’enfant, plus elle intériorise l’enfant.
Le fait de traduire en paroles son expérience dissocie Léa de son expérience passée. Ensuite l’infirmière lui pose cette question et se pose cette question :
« Comment puis-je t’aider ? Pour que cela soit plus confortable aujourd’hui ? »,
« Comment peux-tu t’aider ? »
Léa choisit ses vacances en Corse. De nouveau par la conversation Léa est amenée à oublier le contexte anxiogène du prélèvement pour voyager dans son souvenir. Tout ceci prend cinq minutes. Le médecin arrive pour pratiquer la ponction.
Léa accepte que le soin commence. Et l’infirmière lui demande de fixer un point devant elle : « Quand tu seras prête, tu pourras fermer les yeux, et je t’accompagne en Corse. »
La ponction se fait, sans que Léa manifeste quoi que ce soit. L’infirmière lui demande comment cela s’est passé et loue le travail de Léa, et lui montre comment elle pourra le refaire sans sa présence : apprentissage rapide d’une technique d’auto-hypnose. Les parents entrent, et Léa raconte comment elle a maîtrisé sa peur, et la douleur.
CHU de Rouen, Jean, 51 ans
Consultation pour une douleur aiguë à l’épaule gauche, après une chute à l’épaule. Diagnostic médical fait ; on lui propose de lui apporter un soulagement avec l’utilisation de l’hypnose.
La douleur aiguë, comme la douleur chronique, se vit selon nous comme une hypnose négative. Le patient est centré sur sa douleur (fixation de l’attention) et il mobilise aussi bien ses émotions et ses représentations mentales sur cette douleur.
Le praticien demande effectivement à Jean de parler de sa douleur, de la décrire, de la mesurer. Légitimer la douleur va permettre au médecin de préparer sa séance. On dit que tout commence là où est le patient, c’est-à-dire la fixation de l’attention du patient sur la douleur et les associations mentales souvent morbides qui en découlent.
Ensuite, il est proposé à Jean l’apprentissage de l’analgésie hypnotique dans la main droite, main opposée à la partie douloureuse. C’est l’apprentissage du gant analgésique. Jean va apprendre à protéger cette main d’une douleur occasionnée par le médecin. Il est mis dans une transe hypnotique (très souvent fixation de l’attention visuelle, pour réduire les perceptions, puis fermeture des yeux pour ce travail intérieur). Il va imaginer de façon vive qu’il porte un gant protecteur (il doit visualiser la forme, l’épaisseur, la texture, la couleur) ; le praticien associera des suggestions d’analgésie au travail imaginaire de Jean. Par exemple : « Plus vous renforcez l’épaisseur du gant, plus la main s’engourdit et développe une forme d’anesthésie… Vous aurez encore des sensations tactiles mais rien d’autre… » Ensuite est vérifiée par de forts pincements l’anesthésie.
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““Hors série n°9 de la revue Hypnose & Thérapies brèves. Mars 2015. “ C'est un numéro double de 196 pages. ““Thème : “Hypnotiser: techniques d'induction"
Hypnotiser, c’est « induire » la transe pour permettre la thérapie qui va suivre. L’hypnotisation et le travail thérapeutique sont bien deux temps séparés. Certains patients souhaitent inconsciemment la transe parce qu’ils savent en avoir besoin, mais leur esprit conscient s’y oppose. Ils vivent un conflit aigu entre leurs deux esprits. C’est notamment à ce type de sujets que s’adressent les techniques éricksoniennes de choc et de surprise, de confusion et de doubles liens. Grâce à elles, la transe apparaît rapidement.
Ce hors-série n°9 traite des multiples techniques qui permettent l’entrée en hypnose. Ses auteurs sont des hypnothérapeutes expérimentés : Yves Halfon, psychologue clinicien, Dominique Megglé, psychiatre, Thierry Servillat, psychiatre, Luc Farcy, psychiatre, Gaston Brosseau, psychologue, Delphine Provost, médecin anesthésiste, Christine Guilloux, psychothérapeute, Jean-Pierre Courtial, chercheur en psychologie, Pierre-Henri Garnier, psychologue clinicien, Laurent Gross, psychothérapeute, Isabelle Ignace, psychologue clinicienne, Kenton Kenton, chirurgien dentiste, Xavier Penin, docteur en chirurgie dentaire, Francis Gajan, médecin généraliste.
Pour acheter ce numéro de la Revue Hypnose & Thérapies Brèves à l’unité, ou vous abonner, cliquez ici
““Hors série n°9 de la revue Hypnose & Thérapies brèves. Mars 2015. “ C'est un numéro double de 196 pages. ““Thème : “Hypnotiser: techniques d'induction"
Hypnotiser, c’est « induire » la transe pour permettre la thérapie qui va suivre. L’hypnotisation et le travail thérapeutique sont bien deux temps séparés. Certains patients souhaitent inconsciemment la transe parce qu’ils savent en avoir besoin, mais leur esprit conscient s’y oppose. Ils vivent un conflit aigu entre leurs deux esprits. C’est notamment à ce type de sujets que s’adressent les techniques éricksoniennes de choc et de surprise, de confusion et de doubles liens. Grâce à elles, la transe apparaît rapidement.
Ce hors-série n°9 traite des multiples techniques qui permettent l’entrée en hypnose. Ses auteurs sont des hypnothérapeutes expérimentés : Yves Halfon, psychologue clinicien, Dominique Megglé, psychiatre, Thierry Servillat, psychiatre, Luc Farcy, psychiatre, Gaston Brosseau, psychologue, Delphine Provost, médecin anesthésiste, Christine Guilloux, psychothérapeute, Jean-Pierre Courtial, chercheur en psychologie, Pierre-Henri Garnier, psychologue clinicien, Laurent Gross, psychothérapeute, Isabelle Ignace, psychologue clinicienne, Kenton Kenton, chirurgien dentiste, Xavier Penin, docteur en chirurgie dentaire, Francis Gajan, médecin généraliste.
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Laurent GROSS
Hypnothérapeute, Thérapie EMDR, Thérapies Brèves, Psychothérapeute certifié ARS en 2013.
Formateur en Hypnose Médicale, Ericksonienne et EMDR au CHTIP Collège d'Hypnose et Thérapies Intégratives de Paris dont il est le Président Fondateur.
Chargé d'enseignement dans les hôpitaux de l'AP-HP. Conférencier au sein des congrès de la CFHTB, Confédération Francophone d'Hypnose et Thérapies Brèves.
Exerce dans le Cabinet d'Hypnose, Thérapies Brèves et EMDR de Paris 11.
Rédacteur en chef de la Revue Hypnose et Thérapies Brèves sur internet ...En savoir plus sur cet auteur
Hypnothérapeute, Thérapie EMDR, Thérapies Brèves, Psychothérapeute certifié ARS en 2013.
Formateur en Hypnose Médicale, Ericksonienne et EMDR au CHTIP Collège d'Hypnose et Thérapies Intégratives de Paris dont il est le Président Fondateur.
Chargé d'enseignement dans les hôpitaux de l'AP-HP. Conférencier au sein des congrès de la CFHTB, Confédération Francophone d'Hypnose et Thérapies Brèves.
Exerce dans le Cabinet d'Hypnose, Thérapies Brèves et EMDR de Paris 11.
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