Bien choisir le solvant
Soluble ? Comme un comprimé effervescent ? Oui, presque. Et si c’était possible ? Pourquoi pas ? C’est une idée tentante, qu’en pensez-vous ? Soluble, d’accord et soluble dans quoi ? C’est justement cela qu’il convient d’identifier. Quel est ce liquide magique dans lequel la douleur pourrait se dissoudre ? Et si ce liquide était différent pour chacun ? Examinons en quoi le moment présent pourrait être le liquide magique solvant de la douleur.
UN PETIT TOUR PAR LA LITTÉRATURE
Que dit Gaston Brosseau à ses patients ? « A combien, sur une échelle de 0 à 10 est votre douleur ? A combien estimeriez-vous qu’elle serait supportable, en sachant qu’il ne faut pas chercher à la supprimer totalement ? Essayez de maintenir votre douleur à ce niveau pendant deux minutes, sans chercher à la diminuer ».
Puis, au bout d’une minute, il demande à combien est la douleur, qui, en règle générale, a déjà diminué. Il repose la question trente secondes plus tard. La douleur a encore diminué.
Au bout de ces 2 minutes, il demande à quel niveau elle est et, comme elle est voisine de 2 à 3, ou de la valeur souhaitée par le patient, il demande alors simplement au patient interloqué : « Qu’est-ce que vous avez compris, là ? »
Puis : « C’est tout de même bizarre… Quand vous essayez de supprimer votre douleur, elle reste stable ou augmente… Et, quand je vous demande d’essayer de la maintenir à son niveau le plus élevé, elle diminue … »
Quel est le liquide magique de Gaston Brosseau ? Cet exercice accessible à tous et qui consiste à se focaliser sur la douleur en la décrivant, Gaston Brosseau l’intitule « parler avec elle ».
Quel est le solvant ? Est-ce la modification apportée par le discours sur ce qui est ressenti ? Est-ce la prescription paradoxale « Essayez de maintenir votre douleur identique pendant 2 minutes », un tantinet provocatrice, qui met le sujet en mouvement ? Est-ce l’acceptation de ce qui est là, simplement présent dans la réalité vécue par le sujet ? Est-ce la focalisation sur la douleur ?
Gaston Brosseau allie cela au lâcher-prise. A ce titre, il propose un autre exercice, par exemple celui du « bras soulevé », validant par celui-ci que la personne est dans l’instant présent, utile à elle-même. J’explique : il prend le bras du patient en le soulevant par le poignet, tout en demandant au patient de ne pas l’aider, de laisser son bras inerte (comme un spaghetti bien cuit). Si le patient aide le thérapeute, le thérapeute le sent et le bras reste soulevé lorsque le thérapeute lâche le poignet. C’est le signe que le patient ne lâche pas prise. On peut apprendre au patient à lâcher prise par un exercice complémentaire, celui de la règle, qui n’est qu’un jeu destiné à détendre le patient, simplement en détournant son attention.
Gaston demande au patient de rattraper une règle graduée, d’à peu près 30 cm, entre le pouce et l’index lorsqu’il va la lâcher entre ses doigts ouverts. Ce jeu s’agrémente de tout un petit discours sur le chiffre obtenu par le patient à chaque essai (environ une dizaine), puis d’un commentaire sur la façon de reconnaître un faux départ – « Si vous l’attrapez entre 0 et 3, vous avez triché » dit-il en riant – un réflexe excellent, bon ou un peu faible. Le tout avec humour et bonne humeur. Puis il refait le test de la règle qui, le plus souvent s’est beaucoup amélioré, avant de revenir au « soulevé du bras » totalement relâché. Etonnamment, la plupart du temps, le relâchement total du bras est obtenu. Le patient a lâché prise en quelques minutes de jeu. Le patient ressent dans son corps une nouvelle façon d’être. Une façon de se comporter, d’être en relation différemment. En posant à nouveau sa question
– « Qu’est-ce que vous venez de comprendre, là ? »
– Gaston Brosseau, en conclusion de cet exercice, fait dire au patient en quoi ce qu’il vient de comprendre est utile pour lui.
Puis, au bout d’une minute, il demande à combien est la douleur, qui, en règle générale, a déjà diminué. Il repose la question trente secondes plus tard. La douleur a encore diminué.
Au bout de ces 2 minutes, il demande à quel niveau elle est et, comme elle est voisine de 2 à 3, ou de la valeur souhaitée par le patient, il demande alors simplement au patient interloqué : « Qu’est-ce que vous avez compris, là ? »
Puis : « C’est tout de même bizarre… Quand vous essayez de supprimer votre douleur, elle reste stable ou augmente… Et, quand je vous demande d’essayer de la maintenir à son niveau le plus élevé, elle diminue … »
Quel est le liquide magique de Gaston Brosseau ? Cet exercice accessible à tous et qui consiste à se focaliser sur la douleur en la décrivant, Gaston Brosseau l’intitule « parler avec elle ».
Quel est le solvant ? Est-ce la modification apportée par le discours sur ce qui est ressenti ? Est-ce la prescription paradoxale « Essayez de maintenir votre douleur identique pendant 2 minutes », un tantinet provocatrice, qui met le sujet en mouvement ? Est-ce l’acceptation de ce qui est là, simplement présent dans la réalité vécue par le sujet ? Est-ce la focalisation sur la douleur ?
Gaston Brosseau allie cela au lâcher-prise. A ce titre, il propose un autre exercice, par exemple celui du « bras soulevé », validant par celui-ci que la personne est dans l’instant présent, utile à elle-même. J’explique : il prend le bras du patient en le soulevant par le poignet, tout en demandant au patient de ne pas l’aider, de laisser son bras inerte (comme un spaghetti bien cuit). Si le patient aide le thérapeute, le thérapeute le sent et le bras reste soulevé lorsque le thérapeute lâche le poignet. C’est le signe que le patient ne lâche pas prise. On peut apprendre au patient à lâcher prise par un exercice complémentaire, celui de la règle, qui n’est qu’un jeu destiné à détendre le patient, simplement en détournant son attention.
Gaston demande au patient de rattraper une règle graduée, d’à peu près 30 cm, entre le pouce et l’index lorsqu’il va la lâcher entre ses doigts ouverts. Ce jeu s’agrémente de tout un petit discours sur le chiffre obtenu par le patient à chaque essai (environ une dizaine), puis d’un commentaire sur la façon de reconnaître un faux départ – « Si vous l’attrapez entre 0 et 3, vous avez triché » dit-il en riant – un réflexe excellent, bon ou un peu faible. Le tout avec humour et bonne humeur. Puis il refait le test de la règle qui, le plus souvent s’est beaucoup amélioré, avant de revenir au « soulevé du bras » totalement relâché. Etonnamment, la plupart du temps, le relâchement total du bras est obtenu. Le patient a lâché prise en quelques minutes de jeu. Le patient ressent dans son corps une nouvelle façon d’être. Une façon de se comporter, d’être en relation différemment. En posant à nouveau sa question
– « Qu’est-ce que vous venez de comprendre, là ? »
– Gaston Brosseau, en conclusion de cet exercice, fait dire au patient en quoi ce qu’il vient de comprendre est utile pour lui.
ALORS QU’EST-CE QUI « DISSOUT » LA DOULEUR ?
Ce que j’ai expérimenté personnellement, c’est le fait d’être « ici et maintenant », complètement ici, dans « le grand tout ». Je ne peux pas être présente dans « le moment présent » que je vis, ici et maintenant avec mes 5 sens et me focaliser sur la douleur. Le fait d’être présent « ici et maintenant », dans une situation donnée avec ses 5 sens ouvre des perspectives étonnantes et permet de s’immerger dans l’environnement, c’est une défocalisation par rapport à la douleur.
Je peux ressentir des sensations et, sans interpréter ni juger ou évaluer ces sensations, être présente à la vie telle qu’elle se déroule là autour de moi. Il ne s’agit pas de nier mes sensations, il s’agit juste de les décrire comme des sensations. Ne pas chercher à leur donner de connotation émotionnelle, ne pas chercher à leur donner de sens, ne pas chercher si cette sensation va durer. Juste être là avec ces sensations et tout le reste de ce qui est présent, toute notre vie dans cet instant. Et qui peut se continuer, à condition de rester dans « l’instant présent », instant après instant, moment après moment, jour après jour.
Cette vie, dont les informations qui nous parviennent grâce à nos 5 sens sont modifiées seconde après seconde. Un peu d’explications. La vie sur mesure Evidemment, si je veux que la vie soit comme je veux qu’elle soit, alors j’imprime ma volonté. Je ne suis plus dans la réalité, je suis dans ce que je voudrais que la réalité soit. Je prends souvent cet exemple de dialogue. Je veux qu’il fasse chaud et beau parce que j’aime ça. Alors je me mets en mai l lot de bains. La réalité : il fait zéro degré dehors. Est ce que mon comportement est juste, adapté ?
Non. Ok, alors, qu’est-ce que je veux de façon réaliste ? Je veux éprouver de la chaleur douce et confortable dans mon corps. Ok, c’est un objectif réaliste. Comment faire avec 0° dehors ? M’habiller en conséquence, mettre du chauffage, emménager dans un lieu où il fasse chaud. C’est à dire faire avec la réalité. Être vivante dans cette réalité. Cela n’a rien à voir avec vouloir que la réalité soit que je veux qu’elle soit. C’est ce que j’appelle être efficient. Etre efficient, pour moi, consiste à faire avec, avec ce qui est là dans la réalité présente. Je ne peux modifier la réalité présente. Par contre, je peux m’exercer à être bien avec ce qui est, quelles que soient les circonstances.
Que nous apprend André Comte-Sponville en parlant de la pensée de Swami Prajnanpad ? Etre dans la réalité c’est ne pas espérer. Avoir de l’espoir, par la possibilité de l’espoir déçu, nous fait entrer dans le désespoir, au lieu d’être dans la sérénité, l’instant présent, la béatitude, nous dit-il dans son traité. Quels liens avec le domaine de la douleur ? J’ai des douleurs. Comment être bien avec ? En me focalisant sur ces douleurs ? Où mettre mon attention, ma vitalité ? Plus je veux, avec ma volonté, ne pas avoir de douleurs, plus je vais les sen tir et m’agacer avec ces sensations, les décrivant comme énervantes, insupportables… Et, là, je leur donne de la place, je permets à ces douleurs d’occuper tout mon espace de vie. Plus je veux que la vie soit autre que ce qu’elle est, plus son inadéquation avec mes espoirs m’amène à la déception, au désespoir.
C’est ce que j’appelle : « Je veux que la vie soit autrement que ce qu’elle est ». « Je veux que la vie soit ce que je veux qu’elle soit ».
SOPHIE COHEN: Psychologue, Formation en Hypnose à Marseille au sein de Hypnotim, avec Laurence ADJADJ. . Travaille également en relation avec des réseaux de soins qui accompagnent des personnes atteintes de douleurs chroniques et/ou de pathologies douloureuses. Partage sa passion pour l’hypnose au sein d’organismes de formation et de structures de soins.
Je peux ressentir des sensations et, sans interpréter ni juger ou évaluer ces sensations, être présente à la vie telle qu’elle se déroule là autour de moi. Il ne s’agit pas de nier mes sensations, il s’agit juste de les décrire comme des sensations. Ne pas chercher à leur donner de connotation émotionnelle, ne pas chercher à leur donner de sens, ne pas chercher si cette sensation va durer. Juste être là avec ces sensations et tout le reste de ce qui est présent, toute notre vie dans cet instant. Et qui peut se continuer, à condition de rester dans « l’instant présent », instant après instant, moment après moment, jour après jour.
Cette vie, dont les informations qui nous parviennent grâce à nos 5 sens sont modifiées seconde après seconde. Un peu d’explications. La vie sur mesure Evidemment, si je veux que la vie soit comme je veux qu’elle soit, alors j’imprime ma volonté. Je ne suis plus dans la réalité, je suis dans ce que je voudrais que la réalité soit. Je prends souvent cet exemple de dialogue. Je veux qu’il fasse chaud et beau parce que j’aime ça. Alors je me mets en mai l lot de bains. La réalité : il fait zéro degré dehors. Est ce que mon comportement est juste, adapté ?
Non. Ok, alors, qu’est-ce que je veux de façon réaliste ? Je veux éprouver de la chaleur douce et confortable dans mon corps. Ok, c’est un objectif réaliste. Comment faire avec 0° dehors ? M’habiller en conséquence, mettre du chauffage, emménager dans un lieu où il fasse chaud. C’est à dire faire avec la réalité. Être vivante dans cette réalité. Cela n’a rien à voir avec vouloir que la réalité soit que je veux qu’elle soit. C’est ce que j’appelle être efficient. Etre efficient, pour moi, consiste à faire avec, avec ce qui est là dans la réalité présente. Je ne peux modifier la réalité présente. Par contre, je peux m’exercer à être bien avec ce qui est, quelles que soient les circonstances.
Que nous apprend André Comte-Sponville en parlant de la pensée de Swami Prajnanpad ? Etre dans la réalité c’est ne pas espérer. Avoir de l’espoir, par la possibilité de l’espoir déçu, nous fait entrer dans le désespoir, au lieu d’être dans la sérénité, l’instant présent, la béatitude, nous dit-il dans son traité. Quels liens avec le domaine de la douleur ? J’ai des douleurs. Comment être bien avec ? En me focalisant sur ces douleurs ? Où mettre mon attention, ma vitalité ? Plus je veux, avec ma volonté, ne pas avoir de douleurs, plus je vais les sen tir et m’agacer avec ces sensations, les décrivant comme énervantes, insupportables… Et, là, je leur donne de la place, je permets à ces douleurs d’occuper tout mon espace de vie. Plus je veux que la vie soit autre que ce qu’elle est, plus son inadéquation avec mes espoirs m’amène à la déception, au désespoir.
C’est ce que j’appelle : « Je veux que la vie soit autrement que ce qu’elle est ». « Je veux que la vie soit ce que je veux qu’elle soit ».
SOPHIE COHEN: Psychologue, Formation en Hypnose à Marseille au sein de Hypnotim, avec Laurence ADJADJ. . Travaille également en relation avec des réseaux de soins qui accompagnent des personnes atteintes de douleurs chroniques et/ou de pathologies douloureuses. Partage sa passion pour l’hypnose au sein d’organismes de formation et de structures de soins.
Edito du Dr Thierry SERVILLAT: FORMIDABLE ANTHROPOCÈNE.
Bien que controversée, l’idée que nous entrerions dans une nouvelle période géologique dont la caractéristique serait d’être principalement déterminée par l’action de l’homme – période de ce fait appelée Anthropocène – cette idée a l’avantage, en ce début d’année, d’ouvrir ceux de nos yeux qui n’étaient pas déjà ouverts à cette réalité. Pour certains spécialistes, la date de ce changement d’époque serait celle de l’invention de la machine à vapeur : 1784. Coïncidence amusante : ce fut aussi l’année du rapport royal sur le magnétisme animal qui, s’il aboutit à la condamnation de ce dernier, fonda surtout la médecine et la thérapie par l’imagination que nous pratiquons aujourd’hui avec nos patients !
http://www.hypnose-therapeutique.com/revue-htb-32/edito-dr-thierry-servillat
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Improviser l'hypnose en addictologie
Par Pascal VESPROUMIS Avec Jean-Mathias PETRI (flûtiste, compositeur et improvisateur) et Maurice LE MOUNIER. Il y a encore 10 ans, il était fréquemment dit que l’hypnose n’apportait aucun bénéfice dans le traitement des pharmacodépendances. C’était sans compter avec l’inventivité de thérapeutes tels Pascal Vesproumis qui développe une démarche exploratoire avec l’aide d’artistes. Ici en l’occurrence un flûtiste improvisateur. En préambule : « Certes, le cannabis peut agir comme anxiolytique, anesthésiant de la pensée, et comme stabilisateur de l’humeur limitant les grands accès de colère et les mouvements dépressifs. Mais ce gel de la pensée devient une véritable hibernation de l’imagination et de la mémoire de fixation limitant ainsi les capacités de compréhension du patient.
http://www.hypnose-ericksonienne.org/Improviser-l-hypnose-en-addictologie_a636.html
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Le saut hors du piège à mouches. Pr Gérard LAVOIE
VERS UN TOUT NOUVEL ASPECT DES CHOSES ! Comment sortir d’un problème ? A cette question banale, Gérard Lavoie, professeur en sciences de l’éducation au Québec, développe en la prolongeant la réflexion de Ludwig Wittgenstein sur la notion de « changement d’aspect ». Un texte très intégratif qui éclaire tant la pratique hypnotique que celle des thérapies brèves stratégiques, solutionnistes et narratives ! Pour faire le saut hors du cadre piégeant d’un problème, le philosophe Ludwig Wittgenstein propose la voie du changement d’aspect.
http://www.psychotherapie.fr/Le-saut-hors-du-piege-a-mouches-Pr-Gerard-LAVOIE_a178.html
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Un protocole hypnotique pour l'arrêt du tabac. Dominique MEGGLÉ
Décider ce qui est bon. Autre illustration de l’intérêt actuel de l’hypnose en addictologie, cette manière de faire de Dominique Megglé pour aider ses patients à arrêter de fumer. Manière qu’il appelle protocole, mais ne soyons pas dupes : un protocole multidirectionnel bien loin des arbres décisionnels de l’Evidence Based Medecine ! PETITE HISTOIRE D’UN PROTOCOLE. Il y a une dizaine d’années, il a commencé à se savoir dans la population que l’hypnose pouvait aider au sevrage tabagique.
http://www.medecines-douces.tv/Un-protocole-hypnotique-pour-l-arret-du-tabac-Dominique-MEGGLE_a1189.html
http://www.medecines-douces.tv/Un-protocole-hypnotique-pour-l-arret-du-tabac-Dominique-MEGGLE_a1189.html
Zone de confort. En avoir ou pas (2e partie). Thierry Zalic
Situant comme centrale l’attention du thérapeute sur son propre confort, Thierry Zalic développe ici 10 autres points méthodologiques qui complètent les 6 premiers exposés dans notre précédent numéro. Et nous montre aussi comment il est parvenu à développer un style thérapeutique inspiré du détachement oriental tout en s’avérant très personnel. 7. Rien n’est jamais plus fort que vous / pensées auto-limitantes. Parfois vous me dites : « C’est plus fort que moi d’être triste, ou d’avoir peur ». Rien n’est plus fort que vous. La maladie, la tristesse ou la peur ressentie, c’est toujours vous. Ce qui est plus fort que vous n’est qu’une partie de vous.
http://www.hypnose-ericksonienne.org/Zone-de-confort-En-avoir-ou-pas-2e-partie-Thierry-Zalic_a635.html
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Pour l’altruisme. Dr Thierry Servillat, Rédacteur de la Revue Hypnose & Thérapies Brèves
Bien souvent la notion d’altruisme nous fait penser à quelque chose de naïf, et donc de dangereux. A moins que cette bonté envers les autres, nous la considérions comme un devoir. Faire la « bonne action » qui justifierait notre existence, qui la ferait prolonger dans une sorte de marché avec la divinité, avec la Vie. Matthieu Ricard est loin de cette conception. Devenu moine bouddhiste immédiatement après avoir terminé sa thèse de biologie avec le Nobel François Jacob, il travaille depuis de nombreuses années avec des chercheurs qui souhaitent mieux comprendre les effets neurocérébraux de la méditation. Notamment de deux types particulièrement importants que sont la méditation sur l’amour altruiste et celle sur la compassion.
http://hypnose-paris.com/altruisme-dr-thierry-servillat/
http://hypnose-paris.com/altruisme-dr-thierry-servillat/
"Ça m’étonnerait !" Dr Stefano COLOMBO Quiprocquo, Malentendu et Incommunicabilité 32
Les Fêtes de fin d’année sont déjà bien lointaines. Et pourtant les murs de beaucoup d’appartements et de maisons résonnent encore de cette extraordinaire phrase : “ Ça m’étonnerait ! ”Elle a un timbre si marqué qu’elle est obligatoirement suivie du point exclamatif. Vous n’allez quand même pas imaginer une telle phrase, chaque fois prononcée avec une conviction sans égale, se terminer avec un misérable petit point. Non ! Il lui faut le point exclamatif. Et si je pouvais le mettre en majuscule, je n’hésiterais pas une seconde. Ça m’étonnerait que vos tapisseries, vos tapis, vos plafonds ne soient pas enrichis, inondés, envahis voire saturés par ce refrain : “ Ça m’étonnerait ! ”. Avez-vous l’impression de lire une affirmation qui ne vous concerne pas ? Eh bien, vous avez tort.
http://hypnose-ericksonienne.fr/revue-hypnose-therapies-breves-32/colombo
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2014 verra-t-elle la fin d’un paradigme ? Pr Antoine BIOY
La fin de l’année 2013 a été marquée par une recrudescence des évaluations « Evidence Based Medecine » en hypnose. Par exemple, Dickson-Spillmann et collaborateurs (2013) montrent qu’une séance unique d’hypnothérapie permet de maintenir un comportement d’abstinence chez 15% des fumeurs (évaluation à 6 mois). Un niveau de résultat assez habituel dans les méta-analyses depuis plusieurs années, et qui flirte avec la moyenne des méthodes alternatives et complémentaires, comme le montre une nouvelle étude portant sur près de 55000 patients (Hamm et al, 2013) : toutes méthodes MAC (« médecines alternatives et complémentaires ») confondues, on est aux alentours de 15% de réussite pour le sevrage tabagique.
http://www.hypnose.media/2014-verra-t-elle-la-fin-d-un-paradigme-Antoine-BIOY_a102.html
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Un maître de l’observation créative : Jean-Martin Charcot
Entretien de Catherine BOUCHARA par Thierry SERVILLAT. Je connaissais déjà un peu le travail que Catherine Bouchara, psychiatre et hypnothérapeute parisienne, entreprenait sur Charcot car j’avais vu son film il y a deux ans lors de l’Université d’été organisée par Patrick Bellet à Vaison la Romaine. A l’occasion de la sortie de son livre, Catherine a bien voulu m’accorder un entretien. Thierry : Catherine, cela fait plusieurs années que, en plus de ton exercice libéral en cabinet, ainsi qu’à la Salpêtrière, tu travailles assidument pour parvenir à la réalisation de ce livre magnifique. Comment l’idée de travailler sur Charcot t’est-elle venue ?
http://www.hypnose-ericksonienne.org/Un-maitre-de-l-observation-creative-Jean-Martin-Charcot_a637.html
http://www.hypnose-ericksonienne.org/Un-maitre-de-l-observation-creative-Jean-Martin-Charcot_a637.html
www.hypnose-marseille.fr
Cabinet d'Hypnose Ericksonienne, EMDR - IMO de Marseille
Proche de la rue Montgrand, et du Metro Préfecture
57, rue Paradis
Marseille 13006
06 15 21 12 59
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